La Voyageuse Solitaire
Datte: 13/12/2017,
Catégories:
h,
fh,
fplusag,
jeunes,
couple,
jardin,
voyage,
autostop,
fsoumise,
cérébral,
revede,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
orties,
journal,
Jeudi 8 Juin Le jeu est fini pour moi. Il faudrait filer en vitesse, mais la fin de nuit menace d’être sportive. Comment va réagir Olivier ? Il se pardonnera facilement son propre comportement, mais le mien, c’est moins sûr. Le mieux serait encore de solliciter une séance qui le défoulerait, lui prouvant que je suis à lui, docile. —Punis-moi, Olivier, punis-moi tant que tu veux. Et fais-moi l’amour ensuite, cela effacera tout. Attache-moi d’abord, utilise des pinces, des bougies, des glaçons, tout l’attirail que tu désires, mais ensuite baise-moi, baise-moi. Folle, ma fille ! Il n’y a rien à effacer, ni à regretter. C’est lui que j’aime, ce que nous venons de faire est sans importance. Une once de remords ? Même pas, ou si peu ! Je remets ma jupette et mon top, pas mon bikini en dessous. À quoi bon ? Il me caressera peut-être dans la voiture, ou me demandera d’être nue. Ça lui arrive, la nuit. Chacun a repris ses vêtements, les couples se sont reconstitués. Sandrine et Nicolas sont calmes et souriants. Anthony et Christelle un peu hagards. Si seulement Frédéric me regardait avec tendresse… Il parle à sa femme. Ils rient, complices. Sophie, indécrottable sentimentale, tu avais oublié ce que tu savais pourtant déjà il y a dix ans, les corps peuvent jouir sans amour. Julie et Julien proposent un dernier verre. Drôle de bonhomme, Julien, qui s’est contenté de nous regarder comme des insectes dans un vivarium sans se départir de son sourire gentil mais ironique… — On se retrouve ...
... quelque part ? propose Nicolas à Olivier. Je fais non de la tête, avec violence. — Je crois que Sophie est fatiguée. N’est-ce pas, ma chérie ?— Oh oui ! J’ai envie d’aller me coucher, tout simplement.— Tu vois, Nicolas. Excuse-nous.— Dommage, dit alors Sandrine. Elle va chercher ailleurs. Frédéric ne lui dit pas non. Tout est bien. Un soupçon de regrets ? Si peu ! Ni regrets ni remords donc, et n’en parlons plus. — Très agréable soirée. À bientôt sans doute, on vous appellera.— On s’est bien amusés. Alors, à plus.— C’était épatant, merci.— Au revoir, à très bientôt. Ils défilent devant Julie qui les remercie distraitement de leurs remerciements sans cesser de parler à mi-voix avec Olivier. Qu’ont-ils donc à se dire, ces deux-là ? Olivier n’a plus envie de partir. Le bébé ne se réveillera que dans une heure. — Je préfère ne pas m’endormir avant sa dernière tétée, vers minuit, dit Julie.— Sophie, un tour de jardin avec moi ? me demande Julien.— Il y a vraiment des roses ?— De vieux rosiers dont je n’ai pas eu le temps de m’occuper. Il était trop tard pour les tailler quand nous avons acheté la maison. Derrière la maison, il y a en effet un jardin qu’éclairent soudain quelques lampadaires. Il a suffi de passer devant l’un d’eux. — Tout s’illumine parfois à cause d’un chat du voisinage. Cela ne dure qu’une dizaine de secondes. Attention, les roses ont des épines ! Une goutte de sang perle au bout de mon index. La lumière s’éteint. Julien prend ma main, la porte à ses lèvres et ...