Fin de mission
Datte: 15/12/2017,
Catégories:
fh,
cérébral,
revede,
Masturbation
humour,
fantastiqu,
fantastiq,
Je suis un petit dieu sans importance. Zeus, mon Papy, m’a chargé de lui trouver une mortelle jeune, jolie, intelligente et vierge. On ne discute pas ses ordres, même si l’on est en droit de penser qu’il va encore faire une bêtise. Descendu sur terre, j’ai d’abord passé la nuit avec David, un gentil garçon qui aime les garçons et qui m’a conduit à Clermont-Ferrand le lendemain matin. Là, j’ai dragué les hôtesses de l’Office de Tourisme, notamment une blonde au corsage bien rempli. J’ai rencontré ensuite un groupe d’étudiants, dont faisait partie une fille aux yeux verts, Delphine. J’en suis tombé amoureux ; je ne lui déplaisais pas ; nous avons donc fait l’amour. Ayant constaté qu’il m’était possible de prendre d’autres apparences que la mienne j’ai pris celle de Delphine et rendu visite à la blonde de l’Office de Tourisme, Nathalie, en me présentant à elle comme étant ma propre sœur. Nous avons passé un bon moment ensemble, comme peuvent le faire deux filles qui aiment les garçons, mais pas que les garçons. Redevenu moi-même, j’ai voulu aller avec Delphine et Nathalie dans le vieux séminaire où devait avoir lieu le repas des étudiants. Mais Delphine, jalouse, s’est fâchée et m’a quitté. J’y suis donc allé seul, sous l’apparence de Nathalie. La soirée a été chaude, et nombreux furent mes partenaires d’un moment. L’orage grondait encore et la fête finissait. Pourtant, cet homme nu à sexe et jambes de bouc, n’était-ce pas le grand Pan ? Et mon oncle Dionysos grimaçant un ...
... sourire ne chevauchait-il pas une fille échevelée ? Mais je me trompais sans doute. Redevenir moi-même et m’isoler avec Delphine pour lui faire oublier ce qui venait de se passer en lui faisant l’amour avec tendresse fut pour moi une grande tentation. Mais n’allait-elle pas me repousser ? Sa débauche nocturne n’avait sûrement pas mis fin à sa jalousie car nous sommes ainsi faits que nous pardonnons volontiers nos propres fautes et plus difficilement celles des autres. Le mieux était de la laisser dormir nue au milieu de ces corps nus. Quelle importance après tout ? À dire vrai, je l’aimais moins. J’avais joué à l’aimer, c’était en train de me passer, j’en étais un peu triste et pas plus fier pour autant, mais qu’y pouvais-je ? Les vêtements de Nathalie gisaient çà et là, mêlés à d’autres. Je les mis. Son sac était sous la fenêtre. Je le pris. Que faire des sous-vêtements de Delphine ? Les garder, trophée dérisoire ? Mieux valait les lui rendre. Elle serait d’ailleurs bien surprise de les récupérer, et se poserait sans doute quelques questions, cruellement satisfaite peut-être de penser que je l’avais vue se consoler abondamment tout au long de la soirée, et s’imaginant que j’en avais souffert. De la lumière se projetait sur la pelouse, au rez-de-chaussée : la réunion des responsables s’éternisait. À l’étage, les couloirs étaient déserts. Quelque part, sœur Céleste devait faire de doux et chastes rêves. Au delà du dortoir se trouvaient des cellules individuelles. J’en poussai les ...