Fin de mission
Datte: 15/12/2017,
Catégories:
fh,
cérébral,
revede,
Masturbation
humour,
fantastiqu,
fantastiq,
... Maintenant, il faut que je te laisse, je dois absolument rejoindre les autres, dans le vieux séminaire. Ils doivent s’inquiéter.— Mais… je devais y aller avec toi et ta sœur.— Oui, mais tu étais si jolie que je n’ai pas pu résister à la tentation de rester ici à te câliner encore et encore. Ah ! Tu es un bon coup, tu sais ! Quelle frénésie, quand tu baises !— Ah bon ? Mon ex me trouvait un peu passive.— Moi, je te trouve parfaite. Ce qui m’inquiète, c’est ta mémoire défaillante.— Non, non, maintenant que je suis mieux réveillée, je commence à me souvenir. Tu avais bien mis une capote, au moins ?— Plusieurs ! Tu as eu peut-être cinq ou six orgasmes.— Eh bien, quand je vais raconter ça aux copines ! Mais non, j’leur dirai rien, elles te dragueraient. On se revoit ce soir ?— Promis ! Que coûte une promesse ? Je m’étais habillé pendant notre bavardage. Le jour n’allait pas tarder à se lever. Le cadavre lubrique ne risquait pas d’offenser des yeux innocents : il avait disparu. Je repris, pensif, le chemin de la cathédrale et du vieux séminaire. Quelques rares ombres se hâtaient vers le porche gothique. La première messe ! Sœur Céleste y assisterait peut-être. Qu’il était loin, le temps où les humains prenaient plaisir à nous sacrifier béliers et taureaux dont ils pensaient que le fumet chatouillait agréablement nos narines ! Et combien belles alors étaient les vestales ! Là, je ne vis aucune jeune mortelle : que des vieilles, marmonnant quelques lamentables litanies devant un ...
... prêtre cacochyme. Un clochard et un chien sommeillaient sous un porche en face du vieux séminaire mais l’homme ouvrit les yeux en me voyant approcher. Il faut toujours faire attention aux mendiants en haillons, le boss affectionne ce genre de déguisement pour mettre les humains à l’épreuve. Et je me doutais bien qu’il était dans les parages, puisqu’il avait foudroyé son triste acolyte. Je m’approchai donc benoîtement, me penchai et mis une pièce dans le bol ébréché. Ils grognèrent un faible remerciement, le chien et le clochard. Ce n’était donc pas le boss, qui n’a pas pour coutume de manifester une quelconque gratitude. Il était temps que je cherche cette sœur Céleste au nom prédestiné. C’était probablement une moustachue hors d’âge mais il y avait une toute petite chance pour que ce fut une agréable et immaculée novice. Alors, mission remplie, et quelle joie de retrouver l’Olympe, les jardins de Déméter, mes nombreuses cousines et ma tante Aphrodite ! Le portail du vieux séminaire était ouvert. J’évitai l’aile droite, où dormaient étudiants et étudiantes. Une faible lueur brillait à ma gauche. C’était la cuisine. La porte poussée, je vis une jeune fille assise sur un banc, en bure blanche, devant un bol de café noir. C’étaitElle ! Me voyant m’approcher, elle tenta de dissimuler sa splendide chevelure blonde sous une coiffe dont elle n’eut pas le temps de s’emparer : j’avais déjà mes lèvres sur son front. Son geste d’exquise chasteté prouvait abondamment sa virginité. Son corps, ...