1. Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges (3)


    Datte: 16/12/2017, Catégories: Hétéro

    ... qui la faisait mouiller ? J’attendis le vendredi, je dois dire, avec un certain stress. J’avais tout bien rangé, fait un ménage inhabituel dans ma maison, m’étais vêtu à mon avantage. Je me demandais si elle-même aurait apporté un soin particulier à sa toilette. A dix-sept heures tapantes elle sonna. J’allai l’accueillir au portillon d’entrée. C’est avec une certaine béatitude que je constatai qu’elle s’était fait ravissante : sa coiffure était impeccable, comme les autres fois, elle arborait un maquillage très léger mais suffisamment visible pour qu’on le remarque ; son mascara lui faisait plus que jamais des yeux de biche en allongeant au maximum ses cils et lui donnait un air très doux, une petite ombre à paupières accentuait son regard, et un très léger fond de teint donnait un peu de relief à ses pommettes et à son visage. Quant à sa tenue vestimentaire, elle était plus que sexy : elle était à tomber ! Elle portait en effet un pantalon marron très près du corps (qui ressemblait à du cuir d’agneau), un chemisier blanc très seyant, et, comble de bonheur, ses ravissants escarpins rouges à hauts talons qui semblaient toujours neufs, tellement ils étaient flamboyants ! Etant bien élevé, je la précédai en montant les quelques marches jusqu’à mon perron (on ne fait jamais passer une dame devant soi dans des escaliers, afin de lui éviter cette possible sensation que l’homme mate ses fesses, situées pour le coup juste à hauteur des yeux de son suivant.) Mais une fois la porte de ...
    ... mon entrée poussée, je ne résistai pas à l’envie de m’effacer et de lui laisser le passage tout en lui indiquant la table du séjour, où j’avais déjà disposé un plateau tout exprès pour le café. Je pus ainsi voir comment son corps mince était si bien mis en valeur par ce pantalon moulant et ses chaussures rutilantes, en cuir rouge sombre, si féminines ! C’était peut-être dans ma tête mais je trouvais qu’elle respirait le sexe à plein nez. D’autant que, pour la première fois, je sentais le parfum fleuri et capiteux d’une vraie eau de toilette de femelle (sans aucun doute de grande marque, un vrai piège à hommes, fabriqué pour les faire succomber et tomber raides) qui émanait d’elle. Je devais faire des efforts pour réprimer le trop plein d’émotion qui m’envahissait, et me maîtriser à tout prix. Je la priai de s’asseoir et allai faire couler les expressos. Elle avait son air sérieux et professionnel que je lui connaissais déjà, mais avait tendance à incliner la tête sur la gauche quand elle s’adressait à moi comme si elle voulait me charmer. Cela ne m’échappa pas. Mais j’essayai de ne pas me laisser aveugler. Elle mettait peut-être le paquet pour me faire accepter son prix, un prix plus élevé que les autres, même après remise. Je me disais qu’en femme très fine qui sent bien ces choses-là, elle avait sans doute compris dès le début que je la trouvais ravissante et qu’elle me faisait un effet bœuf et qu’elle allait s’en servir. Et puis, cette femme respectable, travaillant pour ...
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