49.2 Dans ma tête, dans mon cœur, dans ma chair
Datte: 18/12/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... coudes et en fermant ses poings comme pour se préparer à jouer de ses gros bras : « Ne refais pas ça ou tu vas t’en prendre une… je ne rigole pas… ». Je sais que dans l’état d’énervement qui est le sien, il serait capable de le faire… ce qui rend tout à fait incompréhensible mon geste… le geste de m’élancer une fois de plus vers lui, avec toute la puissance dont je suis capable… je le vois lever ses bras, se préparer à cogner… Mais j’ai prévu mon coup… mes bras sont mobilisés… ils se lèvent, mes mains captent ses poignets… c’est peut-être l’effet de surprise ou la puissance déraisonnable de mon élan… j’arrive à le maitriser… On se fait face… nos forces semblent s’équilibrer… chose qui me parait surréaliste vu la différence de diamètre de nos biceps respectifs… pourtant j’arrive à le maitriser… ou alors il se laisse maitriser… ou alors, tout simplement, j’ai oublié que Jérém n’est pas au mieux de sa forme… Je le regarde droit dans ses yeux noir pleins de rage et d’emportement… puis soudainement, ses bras cessent de forcer et se dégagent brutalement de ma prise. Me sentant soudainement en sécurité, je trouve le cran de lui balancer, avec un petit sourire taquin : « Tu n’es qu’un petit con Jérém… quand je pense que je crève d’envie de sucer un type comme… ». Mes mots s’éteignent dans ma bouche lorsque je le vois porter la main sur l’épaule opposée, certainement celle qui est blessée, une grimace parcourant son visage… Eh, merde… il a forcé dessus… te battre avec Jérém alors ...
... qu’il doit se requinquer pour le match de demain… de pire en pire, Nico… « T’as mal ? » Je m’inquiète… Et là, à ma grande surprise, j’assiste au retour du Grand Jérém. Pour toute réponse, je l’entends me lancer : « Ta gueule et suce ! » pendant que ses deux mains s’affairent désormais sur la braguette pour défaire en vitesse les quelques boutons… J'adore son assurance et ses besoins de mec qui prennent le dessus même sur l'énervement et la douleur à l’épaule… En une fraction de seconde, il ouvre tout en vitesse les petits boutons de sa chemisette, ces mêmes boutons que je rêvais de défaire moi-même, tout en douceur, pour que mes narines puissent humer les bonnes odeurs de son torse de mec… Les deux pans de de tissu ouverts sur son torse spectaculaire, j’aperçois un bout du bandage de l’épaule… ce qui rajoute du craquant au bandant… Le petit grain de beauté dans le cou… le tatouage qui se dégage juste au-dessous de la manchette… mon Jérém, quoi… Putain… mais comment ça se fait que tous ses hauts « « manches courtes » tombent toujours pile pour laisser ce brassard bien en vue ? Et pour tomber comme une deuxième peau sur sa plastique de mec ? Les deux pans de la chemise ouverts, un paysage magnifique se dresse devant ms yeux… un paysage rendu encore plus merveilleux par un pelage brun qui a l’air d’avoir été un peu négligé et qui commence à repousser, laissant deviner l’existence d’une épaisse ligne médiane, ainsi que d’une pilosité assez intense en partie haute du torse… image de ...