1. 49.2 Dans ma tête, dans mon cœur, dans ma chair


    Datte: 18/12/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    (version écourtée) Jérém s’installe sur le lit, le bassin presque au bord du matelas, les genoux pliés, les pieds au sol, les jambes écartées, le buste maintenu par la position accoudée de ses bras… perspective qui m’offre une vue panoramique sur sa queue tendue, ses abdos saillants, ses pecs bombés, sa chainette négligemment abandonnée entre ses tétons épais… Dans ses yeux, un regard magnétique, intense, chargé d’érotisme, un regard plus explicite que mille mots… dans ce regard il y a tout, un tout qui se résume à un message très simple mais inéluctable… « Suce ! »… Un bogoss montre sa nudité et j’accours… réflexe pavlovien… j’accours, esclave d’un amour complétement fou, prisonnier d’un désir violent… ce mec est dans ma tête, dans mon cœur, dans ma chair, dans mon ventre… ce mec est mon petit dieu vivant… Je suis à genoux, position qui me permet d’apprécier dans les moindres détails les ondulations de ses abdos sous l’effet de sa respiration… mon regard est happé par son chemin du bonheur et par les petites odeurs qui s’en dégagent… Je le pompe goulument pendant que l’orage gronde dehors, pendant que la pluie se déchaine sur la ville… je crois que de toutes les fois que je l’ai sucé jusqu’à ce jour, j’ai rarement pris autant mon pied… je voudrais le sucer sans jamais arrêter, le faire vibrer de plaisir à le rendre fou… à le rendre complètement accroc à mon tour… 17h03 je suis devant l’interphone « Tommasi », le cœur qui bat à tout rompre… Un peu plus tôt dans ...
    ... l’après-midi, croyant mon bobrun encore en arrêt, j’étais passé à la brasserie… le bogoss était derrière le comptoir, beau comme un dieu… sans surprise, son accueil avait été glacial… pire… il m’avait congédié avec un « Viens à l’appart à cinq heures, j’ai à te causer », sommation qui m’avait mis dans tous mes états… Le vent a un peu faibli, et le ciel est désormais couvert de nuages sombres… j’entends gronder au loin, l’orage approche… la météo fait écho à mon ressenti vis-à-vis de cette rencontre… je sens qu’il y a de l’électricité dans l’air… Dans ma tête, un mixte d’excitation, d’inquiétude, de stress, de crainte… je respire profondément, j’expire lentement… une, deux, trois fois… ça a l’effet inverse, maintenant j’ai la tête qui tourne… et je me sens encore plus à côté de mes baskets… Mon doigt tremblant finit par appuyer sur la sonnette. Je n’ai pas le temps de relâcher le bouton que le bruit de moustique obèse de la serrure électrique retentit dans la rue. Je grimpe les marches d’escalier quatre à quatre, idéal pour se calmer et se préparer sereinement à une discussion qui s’annonce houleuse. Lorsque j’arrive devant la porte de l’appart, elle s’ouvre illico. Jérém se tient dans l’embrasement de la porte… ah, putain, nouveau choc... une fois de plus, qu’est-ce qu’il est beau et sexy avec ces coups sur le visage… sans parler de cette expression de colère qui ne l’a pas quitté… de cette chemisette blanche de ouf… et de cette cigarette encore éteinte posée au coin de ses lèvres… j’ai ...
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