49.2 Dans ma tête, dans mon cœur, dans ma chair
Datte: 18/12/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... Il sait des trucs... et ça ne peut être que toi qui lui a parlé... tu lui as dit quoi ? ». « Mais rien… » je m’enfonce. « Tu fais chier, Nico ! » il me balance, le ton et l’attitude de plus en plus agressifs, tout en s’approchant de moi avec un air très menaçant. Instinctivement je recule… il est tellement hors de lui que j’ai peur qu’il me cogne… ça ne peut pas se finir de cette façon entre nous… pas en baston… je suis en panique, je cherche désespérément quelque chose pour tenter de calmer le feu de sa colère… je choisis le bon moyen… de l’essence… « Tu sais... Thibault n'est pas con, il voit tout ce qui se passe, il réfléchit… il n’y a pas besoin de lui dire les choses pour qu’il les comprenne tout seul… c’est ton pote, tu devrais le connaître mieux que moi… ». « Oui, c’est mon pote… et pas le tien… alors je t’interdis de le faire chier avec tes conneries !!! » me crie-t-il au visage à distance tellement rapprochée que mes narines sont frappées par son haleine chargée de nicotine, ce qui ajoute du bandant au sexy… Son attitude est arrogante, menaçante, limite violente… mais putain, une fois de plus… qu'est-ce qu'il est beau quand il est en colère… le regard noir, accusateur, la bouche entrouverte, la mâchoire crispée, la langue appuyant fort sur sa joue jusqu’à créer comme une bosse… les bras croisés juste au-dessus de ses abdos, attitude qui donne encore plus d’envergure à ses épaules puissantes, le torse légèrement en arrière faisant ressortir le relief hallucinant de ...
... ses pecs… la puissance et l’attitude agressives de son corps faisant un contraste d’enfer avec son petit air de gosse qui fait son caprice, un petit air de « c’est pas juste ! » avec une coquille d’œuf sur la tête, qui le rend touchant tout plein… « T'entends ce que je te dis ??? » il me crie dessus en pénétrant violemment dans mon espace vital... Son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du mien... son parfum s’insinue dans mes narines, jusqu’à vriller mon cerveau… je le regarde dans les yeux et soudainement je sens pousser en moi une vocation de kamikaze… L’orage gronde et la pluie continue de tomber, drue, bruyante… peu à peu, une nouvelle fraicheur remplace la chaleur de l’après-midi… une petite brise, fille du vent d’Autan qui semble être parti en RTT, caresse ma peau et souffle encore un peu plus sur la flamme déjà bien vive de mon désir… Tout se passe très vite… le bogoss est pris par surprise… j’avance mon buste très rapidement et j’arrive à poser mes lèvres sur les siennes… enfin… à effleurer les siennes… car, le temps d’un demi battement de cil, ses bras et ses mains entrent en action et me repoussent violemment… Je le regarde droit dans les yeux… je ne sais pas ce qui m’arrive… j’ai trop envie de lui… je n’en ai pas eu assez… je reviens à la charge, tout en étant conscient que ce coup-ci, c’est perdu d’avance… il me repousse à nouveau, encore plus violemment... Et alors que je me prépare à y revenir une troisième fois, je l’entends balancer, tout en pliant ses ...