1. Conte de Noël...


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fh, rousseurs, inconnu, grossexe, volupté, revede, fgode, init,

    Lydia a vingt ans, de grands cheveux roux, la peau blanche et tavelée de tâches de rousseurs. Son corps, bien proportionné, avec de quoi remplir l’honnête main d’un bourgeois si elle n’était pas aussi farouche et timide. Lydia n’a ni travail, ni argent. Elle se débrouille. En décembre, elle est triste, malheureuse car elle a en horreur les fêtes de fin d’année. Pour elle, c’est même, un martyr que de se promener dans les rues de voir cette abondance de chair à l’étal des vitrines, de croiser des chalands les bras chargés de paquets et de devoir être bousculée par des mômes au visage rayonnant d’une béatitude consommatrice, heureux à la perspective de souliers remplis de cadeaux chers, hautement technologiques et qui ne dureront que jusqu’à … leur anniversaire. Lydia, les deux mains enfouies dans un anorak crasseux, une écharpe jusque sur le bout de son nez froid, un bonnet de marin enfoncé jusqu’aux yeux, attend patiemment son tour dans l’interminable queue de la poste où elle vient retirer un paquet. Tout en attendant, elle se demande qui a bien pu lui adresser un colis. Sa mère ? Cela fait bien longtemps qu’elle ne s’occupe plus d’elle. Son père ? Tiens, pense-t-elle, ce serait bien la première fois qu’il se manifesterait, elle ne l’a jamais vu. Enfin, son tour arrive. Après avoir tendu une pièce d’identité, crasseuse, tenues par une main aux doigts fins mais aux ongles cassés et pas très net, la postière, avec un air de dégoût positionne dans le passe, une boîte colissimo ...
    ... et s’occupe déjà du client suivant. Lydia, intriguée, regarde l’adresse de l’expéditeur, mais une exposition à la pluie en a effacé les traces. Coinçant la boîte sous son bras, elle remonte chez elle, au sixième étage, sans ascenseur, dans sa chambre de bonne où un maigre chauffage tente, tant bien que mal, d’entretenir un peu de chaleur. De la boîte, rapidement ouverte, Lydia en tire un nouveau paquet. Emballé dans un papier doré et cerclé d’un ruban rouge, accroché, un petit mot manuscrit, sur un carton blanc. Les lettres, minuscules, penchées, serrées sont difficiles à déchiffrer. Lydia doit s’y reprendre à au moins trois fois pour lire " … a frotter avec … il arrivera … charmant… ". La signature, elle aussi, est totalement illisible. Laissant de côté la lecture, Lydia se concentre sur son déballage. A sa grande surprise, elle découvre un énorme godemiché, d’un rose pâle et tendre, presque plus vrai que nature (enfin pour le peu d’expérience qu’elle a de ce genre de vision) mais d’un calibre impressionnant et d’un réalisme saisissant. En guise de "poignée", au bout, un petit personnage, nu comme un ver. Une sorte de santon issu d’une improbable crèche de Provence, comme jamais il ne sera possible d’en voir. Durant un long moment, Lydia garde l’engin entre les mains. Elle le contemple. Elle le tourne et retourne dans tous les sens, elle le touche pour en apprécie la douceur, la fermeté, la chaleur qui se dégage de la matière, tout en se demandant quel est ce "Père Noël" qui ...
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