1. Conquêtes et Victoire


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fh, ff, jeunes, copains, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme jeu, attache, yeuxbandés, glaçon, mélo, portrait, amiamour,

    ... l’amour ne me manquait pas réellement pour l’instant, mais le sexe énormément. Alors je suivais son conseil – on s’arrange comme on peut – et je me touchais beaucoup. ~~oOo~~ Je désespérais Lucie, ma copine du voyage à Barcelone, dont j’avais découvert lors du fameux festival qu’elle était une sacrée gourmande. « Tu peux même dire une fieffée salope », me reprendrait-elle aussitôt en riant si elle était là au moment où je vous parle, et je ne serais pourtant pas de cet avis. Lucie est naturellement, spontanément et joyeusement sexuelle, comme d’autres sont cérébraux ou émotifs. Elle provoque une sympathie immédiate – on rit énormément en sa compagnie –, mais son sourire inimitable me fait toujours l’effet d’un panneau lumineux annonçant au destinataire la légendaire formule de présentation gainsbarienne :« I want to fuck you ». Elle était en couple – elle l’est toujours – avec Léo, un gars plutôt marrant et très sportif, qu’elle avait séduit sur les bancs de la fac de droit, et qui la vénérait. Ils s’entendaient à merveille, et ne se privaient jamais d’évoquer à demi-mot l’hyperactivité sexuelle qui était la leur. Or, à l’insu de Léo, Lucie ne pouvait pas s’empêcher de baiser le moindre mec passant à proximité. Elle aimait la bite, disait-on, et je m’insurgeais toujours contre cette formule pour défendre mon amie, protestant contre ce privilège accordé aux coureurs de jupons, qui ont droit au terme plus noble de cavaleur, et pas à celui de bouffeur de chattes. Lucie aimait ...
    ... avant tout séduire, et elle était surmotivée par les cas spéciaux ou les défis. Rien ne l’excitait autant que de déniaiser un puceau, niquer le frère d’une fille de son cours qui la détestait, ou doigter un jeune catholique intégriste à peine revenu d’un pèlerinage à Lourdes. Ça ne choquait personne dans notre groupe de copains, on savait que telle était simplement sa généreuse nature, qu’elle avait pour ses conquêtes une véritable affection, et nous avions fini par accepter l’idée que sucer la bite d’un mec était pour elle un geste aussi anodin que celui de lui claquer une bise. Tout au plus étions-nous parfois un peu embarrassés vis-à-vis de Léo en certaines circonstances : il était le seul à ne se douter de rien. Je me rappelle cette fois où Lucie et Léo nous convièrent à un apéro-buffet géant dans le grand appartement qu’ils louaient ensemble, en nous recommandant de ne pas hésiter à inviter d’autres gens sympas : typique de leur générosité et de leur esprit sociable, qui leur valait une foule d’amis. J’y amenai justement Rufus, qui s’amusa beaucoup, mais me rendit son rapport au retour. — Écoute Lou, c’est dingue, j’ai compté ce soir, outre Léo et moi, dix-neuf mecs au buffet. J’ai mené l’enquête sans prendre de gants, tu me connais. Figure-toi que tous, je dis bien tous, ont baisé avec elle. En fait, il n’y a que l’autobus qui ne lui soit pas passé dessus, et manque de bol, je suis à bord. Je n’apprenais rien de neuf : tous les invités étaient bien sûr au courant de leur ...
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