1. Conquêtes et Victoire


    Datte: 20/12/2017, Catégories: fh, ff, jeunes, copains, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme jeu, attache, yeuxbandés, glaçon, mélo, portrait, amiamour,

    ... révélait le grain de sa peau glabre. Il eut un frisson. Je l’aidai à libérer ses bras des manches, à se dégager de l’encolure. Torse nu, il avait une perfection de statue, mon visage courait sur sa peau douce pour ne rien perdre de son parfum sucré, puis je le léchai, remontai jusque sous ses aisselles, il en avait le souffle coupé. Enfin mes dents coururent sur ses épaules, ses biceps, son torse, lui infligeant d’infimes morsures, qui s’intensifièrent lorsque ma bouche atteignit la surface sombre et plane de ses étroits mamelons. Il gémit. C’était délicieux de le sentir si réactif aux gestes qui sont précisément ceux qui font trembler mon corps de femme. Trente secondes plus tard, il était totalement nu, assis sur un muret, et déjà dans ma bouche. La peau de sa queue légèrement courbée avait une finesse de soie. Il protestait, craignant de venir trop vite, et souhaitant plutôt profiter à son rythme de la magie de l’instant. Alors je me redressai, déboutonnai mon jean, et allongeai mon ventre sur ses genoux pour que se réalise son vœu. Il me déculotta avec le ravissement d’un enfant déballant un cadeau. Lentement, le jour baissait sur la ville. Dans un peu plus de deux heures, il ferait nuit. Niels admirait en silence tout à la fois le spectacle urbain et celui de mon cul, qu’il caressait avec une grâce de soleil couchant. ~~oOo~~ J’allais vivre avec Niels la plus longue de mes relations amoureuses. Ce qui n’était pas bien difficile, la première ayant duré six mois, et la ...
    ... dernière en date, six minutes. Notre vie commune était étrangement poétique, j’avais parfois l’impression d’être entrée comme par magie dans un roman de Boris Vian, et je n’aurais pas été étonnée outre mesure si Niels, toujours occupé à imaginer de nouvelles fantaisies, m’avait fait goûter ses dernières recettes au piano-cocktail. C’était un quotidien léger, aussi aérien que ses escapades clandestines dans les lieux interdits, auxquelles il me conviait de temps en temps, lorsque l’effraction ne risquait pas de trop m’exposer au vertige. Je lui fis remarquer un jour que j’avais en ces occasions l’impression d’être un rat d’hôtel. Sa culture cinématographique provoqua aussitôt chez lui le rapprochement avecLa Main au Collet de Hitchcock, et il insista pour me faire revêtir la fois suivante une combinaison noire ajustée au corps pour mieux entrer dans le rôle. Combinaison dont il prit un plaisir évident à me dépouiller ensuite sur la terrasse coiffant le toit d’un palace en réfection, à l’issue d’un jeu du chat et de la souris dont le sensuel résultat était connu d’avance. Ce fut une soirée délicieuse, de pure invention érotique. Niels était un amant particulièrement doux, d’une délicatesse extrême. En aspirant réalisateur, il jouissait d’abord par les yeux, par ravissement esthétique. En comparaison, portée par l’attraction physique quasi animale qu’il exerçait sur moi, j’étais plus charnelle, et avais développé à son égard un étrange goût de la morsure. Ce qui le ravissait, en ...
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