Conquêtes et Victoire
Datte: 20/12/2017,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
attache,
yeuxbandés,
glaçon,
mélo,
portrait,
amiamour,
... ajoutant à ses tableaux vivants les minuscules cruautés qui accompagnent les contes les plus charmants. Vous penserez alors que dans cet éternel jeu amoureux, prolongeant celui qui avait provoqué notre rencontre, j’étais la louve et lui l’agneau. À tort. Il restait bien le grand maître de nos jeux, le metteur en scène de nos ébats, et je commençais, un peu plus d’un an après notre rencontre, à sentir sourdre en moi un début d’inquiétude. M’aimait-il, moi, ou n’étais-je qu’un accessoire parfaitement assorti à ses fantasmes ? Ceux-ci étaient toujours magnifiques, surprenants, parfois un peu bizarres et morbides, aussi. C’étaient des contes de fées tels que les auraient racontés à l’écran Tim Burton ou Wes Anderson, deux réalisateurs qui étaient pour lui des références, et il fut fou de joie quand je lui en fis la remarque. Mais, de plus en plus souvent, je me mettais à souhaiter qu’il m’aime avec plus de simplicité. Que le seul matériel de mon corps nu, offert à lui, suffise à déchaîner son désir. Qu’il injecte dans la si touchante délicatesse de ses caresses un peu de l’animalité que m’inspirait sa beauté, quand nous faisions l’amour. ~~oOo~~ Niels traversait la vie avec une désarmante facilité, comme si les dieux avaient déposé sur son chemin un lit de roses parfumées, débarrassées de leurs épines. Sa beauté était stupéfiante, et je lisais dans le regard des filles, quand il me prenait par la main lors de nos ballades en ville, des pulsions de meurtre à mon égard. Il était ...
... fin, cultivé, talentueux, sans être prétentieux. Et il faut bien entendu parler aussi de l’aisance matérielle qui était la sienne. Il n’avait jamais eu besoin de compter, d’économiser ; tout lui était aussitôt accessible. Son goût du beau n’était pourtant pas ostentatoire. Simplement, il jouissait de ce luxe ultime, celui de n’avoir jamais à vérifier le prix sur l’étiquette. Il n’affichait aucun mépris envers ceux qui n’avaient pas cette chance, et fuyait la compagnie des fils et filles à papa, ceux qui faisaient de leur voyante fortune un signe de ralliement et un geste d’exclusion. Niels était plutôt un fils à maman. Je ne tardai pas à le comprendre, le radieux jour de septembre où nous nous étions connus sur le toit de l’école. Après avoir longuement et mélancoliquement caressé mon cul dénudé, il m’avait soufflé : — Tu es trop belle, je t’enlève. Et je l’avais volontiers suivi, consciente de la promesse d’étreintes plus intenses que ces mots contenaient. Il m’ouvrit la porte passager de la voiture avec une galanterie d’autrefois, s’installa, mit le contact, et nous traversâmes la ville en direction des quartiers huppés, cheveux aux vents dans une magnifique Audi décapotable. Il surprit mon regard interrogateur, parut un peu gêné, et m’expliqua : — La voiture de ma mère. Elle tient toujours à me la prêter, alors je la lui emprunte de temps en temps, même si… Il se contenta de hausser les épaules. — Sinon, je roule en Mini. Niels rangea le cabriolet sur un large parking en ...