Conquêtes et Victoire
Datte: 20/12/2017,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
attache,
yeuxbandés,
glaçon,
mélo,
portrait,
amiamour,
... un pitbull, jusqu’à ce qu’il s’exécute.— Merci. Tant que tu y es, rends-lui ça. Je pris un sac poubelle et y fourrai toutes les culottes, les porte-jarretelles et les soutifs et qu’il m’avait offerts. Elle prit le sac, se leva, franchit la porte, se retourna. Pour la première fois, je la vis sourire. — Au fait, moi c’est Victoire. ~~oOo~~ Je n’avais pas versé une seule larme. Je faisais front, tentant de me purger l’esprit, de m’interdire toute faiblesse. Ne pas subir. Mais dès le départ de Victoire, surgit pourtant l’urgence d’une présence réconfortante, quelqu’un qui ne me demanderait rien, aucune explication, mais dont j’aurais simplement la certitude de l’absolue bienveillance. Je sélectionnai son nom dans le répertoire de mon portable, appuyai sur le disque vert, bredouillai quelques phrases confuses, et l’entendis me répondre aussitôt : — Viens. Viens quand tu veux. Quand Robert ouvrit la porte, toutes mes résolutions cédèrent, je fondis en larmes, et me blottis dans ses bras. Tout le temps que durèrent mes sanglots, il me berça, sans un mot. Puis il m’emmena à la cuisine, me prépara un expresso, disparut quelques instants, et revint avec un casque et une combinaison de moto. — C’est celle qu’utilisait Muriel. Tu flotteras peut-être un peu dedans, mais au moins tu seras protégée. Il marqua un temps d’arrêt. — Je t’emmène vers ton élément. Nous enfourchâmes sa puissante moto, et il mit le cap vers l’ouest. Le moteur rugissait, tout défilait à vitesse accélérée, le ...
... paysage, les panneaux routiers, les camions que nous avalions et qui disparaissaient aussitôt comme des mirages fugaces. Le souffle de l’air glissait sur moi en rafales, et il me guérissait, me nettoyant de tous les affronts, toutes mes blessures. Moins de deux heures plus tard, Robert béquilla sa Norton sur la digue. Nous laissâmes casques et combis dans le coffre, retirâmes nos bottes, je retroussai autant que possible les tuyaux de mon jean. Et puis ce fut le sable, et puis ce fut la caresse de l’eau salée sur mes pieds nus, et les cris des mouettes, et l’horizon si serein, à perte de vue, et par-dessus tout, la rumeur de l’océan, grondant de toute sa puissance consolatrice. Je regardai cet homme qui me souriait, qui venait de me faire le plus beau, le plus désintéressé des cadeaux. Cet homme qui, voici peu, avec une timidité que je ne lui connaissais pas, m’avait demandé si j’accepterais de poser nue pour lui. J’avais aussitôt dit oui, et cet instant de partage me confirmait ce que je savais déjà. Il ne me volerait rien, il m’offrirait toute la tendresse et la générosité de son regard. Ceux qui me découvriraient sur ses photos m’y verraient nue, mais jamais exhibée. Il n’y aurait aucune perversité. Seulement de l’amour. ~~oOo~~ La sonnette du parlophone avait retenti. — Salut, Louise ! C’est Victoire, et victorieuse ! J’avais actionné l’ouvre-porte. Débouchant de l’escalier, elle me salua et posa sur la table unmacbook pro, deux disques durs externes, sept ou huit cartes ...