Conquêtes et Victoire
Datte: 20/12/2017,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
copains,
école,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
attache,
yeuxbandés,
glaçon,
mélo,
portrait,
amiamour,
... mémoire. — Ça n’a pas été très difficile. Quand j’ai sonné chez lui, c’est un chinetoque qui m’a ouvert, son père, manifestement. Plutôt poli, mais un peu surpris. Il m’a dit que son fils était absent, mais qu’il ne devrait pas tarder. J’ai répondu que je l’attendrai, que c’était important. Une pouffe en paréo nous a rejoints, assez hostile, elle voulait savoir pourquoi je tenais tant à voir son fils. Et que de toute façon, il logerait peut-être chez sa petite amie ce soir. J’ai ricané qu’il n’y avait aucune chance que ce soit le cas, après ce qu’il lui avait fait, sans fournir plus de détails. Le père m’a semblé accuser le coup, il m’a proposé une chaise de jardin, une boisson que j’ai déclinée, puis s’est éloigné en entraînant la bonne femme. Un quart d’heure plus tard, ton ex est arrivé dans sa Mini. Il a pâli en me voyant, m’a entraîné dans la salle à manger, a fermé les portes. Et s’est décomposé quand je lui ai dit que tu savais tout. Je n’ai même pas eu à répéter mes menaces, il est allé chercher tout ce que je réclamais. Il m’a livré l’accès à ses fichiers sur le cloud, il n’y avait rien de compromettant. J’ai dit que j’emportais le reste, pour t’apporter la preuve de l’effacement, et que je le lui restituerais ensuite. Je lui ai encore laissé le sac poubelle. Il l’a à peine ouvert. Il m’a juste supplié de te demander une chose : que tu gardes un collier qu’il t’aurait apparemment offert. J’avais oublié le collier de perles. Je me sentis un peu honteuse, incapable ...
... de juger si cet oubli n’était pas inconsciemment volontaire. Je m’étais attachée à ce collier. Je le suis toujours, il représente sans doute le plus simple et plus pur de mes fantasmes. Aujourd’hui encore, j’adore le porter nue, quand je fais l’amour avec l’homme que j’aime, et lui-même en est à chaque fois bouleversé. — Il m’a aussi dit…— Je ne veux pas le savoir. Après que nous ayons ensemble systématiquement parcouru les répertoires du matériel de Niels et détruit ce qui le méritait, Victoire s’apprêtait à partir, pour le rendre à son propriétaire. Je la pris par les épaules, la serrai contre moi, la remerciai mille fois, lui disant qu’elle ne savait pas tout ce que je lui devais. Elle riait. — Ça veut dire qu’on est copines, à présent ?— Mieux que ça. Amies. Elle semblait émue. Elle ajouta, soudain vulnérable : — Dans ce cas, tu es ma première et seule amie. ~~oOo~~ Amies, nous l’étions effectivement devenues. Victoire débarquait parfois sans crier gare dans mon flat de nouvelle célibataire, et c’étaient toujours des moments de joyeuse connivence. On se faisait une toile au cinéma UGC, on passait des heures à rire ensemble, assises sur une terrasse de café sous les réchauds à gaz, à regarder les passants, multiplier les commentaires, imaginer les mille histoires improbables cachées derrière leurs pas. Ce ne fut qu’après trois mois que je pris conscience, en la regardant, de sa beauté si particulière, que ses choix capillaires et vestimentaires s’efforçaient sans doute de ...