Dr Henri and Mrs Armani
Datte: 21/12/2017,
Catégories:
fh,
bizarre,
laid(e)s,
hdomine,
cérébral,
revede,
pied,
Masturbation
pénétratio,
portrait,
occasion,
J’avais du mal à regarder ses pieds sans qu’elle s’en rende compte. Je lui posai une question, et feignant un instant de réflexion sur la réponse donnée, je jetai un coup d’œil vers le sol et m’empiffrai de la vue de son cou-de-pied tout bronzé sur lequel saillaient quelques veines, qui venaient donner une intensité encore plus palpable à l’objet de mon phantasme. Elle dut se rendre compte de ma distraction, aussi me laissa-t-elle devant trois costumes Armani de coloris différents, en me demandant de réfléchir à mon aise et de l’appeler en cas de besoin. Son sourire ponctua la fin de sa demande et j’eus à peine le temps d’apercevoir ses yeux bleu délavé qu’elle me tourna le dos pour aller servir un autre client. Je restai là, devant ces costumes trop chers que je n’achèterais probablement pas, inspirant avec intensité les dernières notes de parfum qui étaient suspendues dans l’air à l’endroit où elle se tenait, des notes d’un parfum fruité, mêlées à l’odeur de ses cheveux et, moins distinctement, à celle de son produit de lessive. Je m’échappai dans le souvenir de cette rencontre si fraîche quand, une heure plus tard, je subis les attaques des effluves rances des ouvriers qui me côtoyaient dans le métro. C’était comme si je venais d’approcher l’être le plus pur qui soit, celui dont la personnalité encore inconnue est sublimée par un physique que l’on estime parfait, parce que totalement sous son charme, et que j’étais propulsé dans la réalité vulgaire et plate comme un ...
... poisson de mauvais goût de la bouche d’une baleine. Son souvenir remplissait encore mon esprit quand, le soir, je pris sans faim mon dîner en compagnie de mes parents. Leurs discussions stériles et leur air toujours inquiet quand ils me parlaient m’énervaient au plus haut point. Ce supplice ne dura que dix minutes. Je me trouvai à nouveau seul, dans ma chambre, ma forteresse, ma protection du monde extérieur. Seul, devant l’écran plat de mon ordinateur, dont je connaissais presque par cœur la moindre application comme si c’était moi qui l’avais programmée. Je commençais à sentir le poids du monde extérieur, son agressive attente d’être comme ci ou comme ça, sa vaine agitation, s’alléger pour enfin disparaître. Et comme tous les jours, je l’éjectais, ce poids, comme un lanceur de disque, en défaisant la boucle métallique de ma ceinture pour aller chercher mon Acolyte et le frotter énergiquement, assis devant cet écran qui projetait un petit film trouvé sur le net dans lequel une brune magnifique aux seins ronds ondulait son corps sur un homme couché, que j’imaginais être moi, et cette tension intense s’échappait avant qu’elle ait pu onduler plus de quinze fois, en petits geysers blancs dont le liquide venait souiller ma chemise. Calmé, détendu, je m’allongeais alors sur mon lit et regardais le plafond. Je me sentais sali par ma propre vulgarité. Comme j’étais loin de la pureté dont je rêvais de partager l’expression physique avec la belle vendeuse de costumes ! Ce vorace appétit ...