1. Dr Henri and Mrs Armani


    Datte: 21/12/2017, Catégories: fh, bizarre, laid(e)s, hdomine, cérébral, revede, pied, Masturbation pénétratio, portrait, occasion,

    ... vendredi. Ce qui les saisit, ensuite, ce fut le pas décidé qu’ils entendirent dans l’escalier, qui contrastait avec le pas trainant et presque inaudible habituel. Ce qui fut à la limite de leur provoquer un infarctus, c’était de voir Henri, leur petit informaticien de génie tout renfrogné, que l’enfermement avait rendu pâle et encore plus asocial, apparaître dans le salon, habillé d’un costume noir soigné que sa mère n’avait jamais vu. Ses cheveux noirs étaient plaqués vers l’arrière, ses lunettes avaient disparu et son regard habituellement fuyant était perçant et limite moqueur. — Henri ? Qu’est-ce que… Il ne laissa pas sa mère terminer sa phrase. — Je sors, j’ai le droit non ? J’ai vingt-sept ans !— Oui, bien sûr… mais où sont tes lunettes ?— J’ai des lentilles. Écoutez, je n’ai pas le temps, il faut que je me sauve. Il ne dit pas au revoir, ne dit pas quand il comptait revenir ni même où il allait. Il laissa une mère devant l’inconnu qui, pour la première fois de sa vie, s’engouffra dans son cœur et bouscula toutes ses habitudes, la laissant dans une sorte de néant dans lequel flottaient mille questions sans réponses. Et il rendit un père enfin heureux que son fils sorte un peu et se comporte comme un homme. Catherine me fatigue, avec son Julien. Voilà deux heures qu’ils bavassent avec entrain et qu’ils me laissent de côté. Ils vont baiser ce soir, c’est certain. C’est toujours la même chose. Elle trouve quelqu’un, un coup d’un soir, d’une semaine, d’un mois, en une ...
    ... soirée. Et moi, je ne sais pas, j’ose pas peut-être, ou peut-être que les hommes ne me trouvent pas à leur goût, peut-être que j’ai l’air trop bourgeoise avec mes tailleurs Armani que j’achète à moitié prix à mon boulot. Pourtant, ce n’est pas pour me vanter, mais je suis bien plus jolie que Catherine, avec son petit ventre et ses fesses qui commencent à vachement serrer dans ses pantalons. Oh ! Et puis je les emmerde, je vais m’avaler une pina colada au bar et les laisser s’échanger leurs fluides à leur aise. Tiens, voilà enfin un mec qui sait s’habiller, dans cette boite. Il a l’air seul, sur son tabouret, devant son verre. Si j’essayais… Bon, eh ben tant pis, j’essaye. Bien qu’il y ait peu de monde aujourd’hui, je me mets à côté de lui exprès pour appeler le serveur. Peut-être me parlera-t-il. Bingo ! — Vous connaissez bien cet endroit ? Je me tourne vers lui, vois un peu mieux son visage. Il est long, plutôt pâle, avec un nez imposant. Un regard perçant et plein d’assurance. Pas spécialement beau, mais plein de charme, ce charme que l’on retrouve chez nos stars comme Bruel ou Goldman. — Oui, j’y viens depuis quelques années déjà, presque tous les vendredis… je ne vous ai jamais vu ? En disant ça, je me rends compte que ce n’est peut-être pas vrai. Son visage m’est étrangement familier. — Non, c’est la première fois. Je ne pense pas que ce sera la dernière. On y fait de belles rencontres. Il dit cela en me faisant un clin d’œil. Je me sens rougir. Un charmeur. Oh ! et puis, ...