Un trou cyclopéen
Datte: 22/12/2017,
Catégories:
hh,
hbi,
inconnu,
complexe,
bizarre,
sexshop,
cinéma,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
hsodo,
méthode,
confession,
Il y a ceux qui aiment la lumière ; nous les rencontrons sur les plages à se faire dorer comme des toasts. De ceux qui enfourchent leurs vélos dès que le printemps revient, pique-nique, balade et coucher de soleil. De ces individus solaires, il faut en retenir la joie de vivre, le plaisir de se sentir en symbiose avec les éléments. Les rayons du soleil qui viennent nous réchauffer la peau, la caresse du vent dans les cheveux. Et puis il y a ceux qui aiment la nuit, la pénombre. Fêtards qui sont comme les chauves-souris, à se réveiller quand le soir tombe, à affluer vers ces lieux de bonheur éphémère : bars, discothèques, clubs. Ils s’en iront quand le ciel pâlira, la nuit était à eux. Et puis il y a toute cette population de traînards, de gens louches et d’arnaqueurs, pour certains toujours à l’affût d’un sale coup, d’un coup de poing dans une fenêtre. Le goût du risque, de l’effraction, la nuit qui vous enveloppe et vous protège des regards des autres. Vous les retrouvez dans les quartiers malfamés, ceux de la gare ou de la place de la République, seuls ou avec leurs camarades d’ennui, piliers de bars miteux, clients de prostituées, promeneurs urbains de la nuit. Et puis il y a des lieux où la nuit règne, peu importe l’heure de la journée. Des lieux de plaisirs, de rencontres. La nuit des murs noirs et des fenêtres camouflées. Se protéger des regards des autres, cacher cette lumière trop crue pour la réalité qui s’y passe. Se retrouver animal nocturne. Une adresse en ...
... plein centre-ville. Dans une ville d’Allemagne. Un sex-shop muni d’un « cinéma » à l’étage. Il faut passer derrière l’épais rideau en faux-cuir pour entrer comme dans un autre monde. Ça sent la cigarette. Dans ces lieux de plaisir, comment pouvait-on interdire de s’en griller une ? Cet endroit n’est pas encore aseptisé, on peut jouir de la vie, jouir tout court. Comme si tous les sex-shops d’Europe s’étaient donné le mot, toujours la même musique en guise de fond sonore. Une sorte de techno-dance devant sans doute procurer un peu d’excitation au client. La pulsation cardiaque s’accordant avec le rythme des synthétiseurs. Il faut traverser la longue rangée de DVD pornos disponibles à la vente (Internet n’a pas encore tué ce business ; mais qui peut bien encore acheter du porno alors qu’il déborde sur les ordinateurs, et gratuit en plus ?) pour saluer le vendeur derrière son comptoir. Il y a de tout : pour ceux qui aiment les vieilles femmes, les jeunes, les éjaculations faciales, la sodomie, le latex, le nylon, la dentelle et aussi les Asiatiques. Les fantasmes s’étalent, toutes les jaquettes sont composées de visages souriants de femmes, à tel point que le regard n’en accroche aucune. L’industrie de masse pornographique au service d’une impossible satiété de cul et de petites chattes à pénétrer. Le vendeur est un grand dégingandé, homosexuel c’est certain. 12,50 € l’entrée simple, 10 € avec une carte d’abonnement coûtant 100 €. Gratuit pour les femmes et les transsexuels (la ...