1. Un trou cyclopéen


    Datte: 22/12/2017, Catégories: hh, hbi, inconnu, complexe, bizarre, sexshop, cinéma, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation facial, hsodo, méthode, confession,

    ... grammaire allemande connaît trois genres : le masculin, le féminin et le neutre). Le système est rôdé, on a pensé à tout : attirer les femmes (celles qui vont faire augmenter la fréquentation des lieux si les hommes se rendent compte qu’il y a en a à savourer), constituer un public d’habitués. C’était l’envie de sucer qui m’attirait là. Sucer sans connaître ni me faire connaître. GH. Dans la langue du sexe, ça veut dire « glory hole » : un trou circulaire dans une cloison qui permet à un homme d’y introduire son sexe. De l’autre côté, une personne pour s’amuser avec. Ces trous sont installés par les propriétaires de ces « kinos » ; ils peuvent aussi être percés sauvagement : dans les toilettes publiques, dans certains endroits parfois surprenants… Il faut un peu de courage pour introduire son sexe dans un orifice sans connaître les intentions de la personne de l’autre côté. C’est pour cela qu’il y a des règles : un petit mouvement de doigts pour inviter la personne à y insérer son membre, quelques coups contre la cloison pour indiquer que l’homme est prêt à jouir (tout le monde n’aime pas recevoir du sperme dans la bouche). Sucer, branler, se faire sodomiser… le glory hole n’est pourtant pas réservé aux homosexuels. Des femmes aussi y trouvent leur plaisir : celles qui veulent sucer ou se faire pénétrer incognito, juste pour le plaisir de savourer un chibre sans se préoccuper du physique ou du visage de son propriétaire. Mais des femmes, à vrai dire, il y en a peu. Au final, ...
    ... c’est plutôt un truc d’homos. Quand le plaisir a été assouvi, vite partir pour laisser la place à un autre, protéger l’anonymat des deux personnes. Depuis mon adolescence, j’ai toujours fantasmé sur les sexes masculins. Ces andouillettes plus ou moins grosses, ces veines qui les parcourent. Le gland violacé, les testicules collés au corps. Cette raideur qui pointe vers le ciel et le soyeux de la peau quand son porteur veille à enlever les poils qui empêchent de bien voir son anatomie en détail. Caresser d’une main hésitante un sexe flasque comme un ver de terre, le sentir gonfler sous l’effet du désir, la goutte qui perle au bout du gland, divin nectar au goût légèrement salé quand on le goûte du bout de la langue, annonciateur de jets chauds et blancs. Sucer ou branler grâce aux glory holes permet ainsi de satisfaire ces fantasmes autour du membre masculin, n’en apprécier que la taille et la forme, sentir cette odeur si caractéristique et tellement excitante. Ce cinéma rendait cela possible. C’était du cinéma 3D, même un peu moins cher, à volonté en ce samedi. Car on peut revenir ensuite : les tarifs sont pour la journée. Un coup de tampon avec la date du jour sera apposé sur l’avant-bras. Ils ont même pensé aux hommes mariés : le tampon a une encre invisible à l’œil, détectable par une sorte d’appareil faisant une lumière bleutée. Le vendeur indique ensuite une porte grillagée, il actionne à distance le loquet qui permet d’entrer. Un escalier se présente sur la gauche. Il ...
«1234...»