Un trou cyclopéen
Datte: 22/12/2017,
Catégories:
hh,
hbi,
inconnu,
complexe,
bizarre,
sexshop,
cinéma,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
hsodo,
méthode,
confession,
... faut monter doucement, habituer ses yeux au noir que les écrans de télévision projetant des pornos à la chaîne et les quelques lumières viennent juste contrebalancer pour que les clients puissent se déplacer. Les cris exagérés des actrices sont le fond sonore de ce cinéma. Ils se mélangent aux râles des acteurs jouissant, comme il se doit dans le porno moderne, sur leur visage, dans leur bouche ou sur leur cul. Les différents films se mélangent dans un bruit d’orgie, sans trop savoir si c’est excitant ou si c’est effrayant. Il n’y a pas d’horloge dans les casinos pour que les clients ne puissent prendre connaissance du temps qui passe. Il n’y a pas de lumière dans ces lieux, comme pour envelopper ces moments d’un voile pudique, dissimuler quelque peu son visage aux autres, ne pas les voir. Il faut faire un effort pour les voir justement : regards fuyants sous le poids de la honte, ou au contraire lubriques et insistants de celui plein de désir, ils se promènent parfois sans cesse là où ils peuvent déambuler, trompant ainsi leur ennui, attendant l’arrivée des personnes objets de leur convoitise : couples, transsexuels, minets, et oiseau rare : femmes seules cherchant aventure. Certains jouent d’un air las sur les quelques bandits manchots installés par le patron. Pendant cet ennui, il faut bien faire rentrer un peu d’argent. À côté, un bar propose quelques boissons. Les rares clients qui acceptent d’acheter un verre bien trop cher discutent un peu avec la serveuse. Nez percé, ...
... tatouages sur les bras et le cou, vêtue d’une minijupe à carreaux écossais, elle écoute sans trop prêter attention les propos de ces clients qui se disent que si la chair féminine n’est pas assez présente, peut-être y a-t-il une possibilité avec cette serveuse. Pour travailler ici, elle doit bien aimer ça, non ? Mais la serveuse ne sourit pas, à peine après un compliment par trop appuyé de ses clients. Elle reste derrière son petit bar, à essuyer ses verres, à ranger ça et là des objets divers. Tenter de dévisager ces personnes, c’est se confronter à la misère de ces gens, à leurs frustrations. À nos frustrations, tellement gavés de sexe que nous sommes, et si pauvres en sentiments amoureux, en tendresse. Ces pulsions sexuelles qu’ils assouvissent en cachette de leur femme ou de leur petite copine, c’est la quête avide de plaisirs que la société nous pousse à chercher : la performance, le jouissez-sans-entraves (mais pas sans frustrations). Ce regard de celui qui s’adonne à des plaisirs interdits et que j’ai souvent remarqué. Interdits par quoi, par qui ? Par la peur, l’absence de dialogue dans le couple, la honte de s’adonner à des activités jugées contre-naturelles. J’ai vécu ma sexualité librement, en en parlant. Ma femme connaît mes fantasmes ; j’ai la chance qu’elle me les autorise. Alors je prends goût à sucer de belles queues. Je les aime comme elles sont, même si la présence d’un gros chibre ne peut que me satisfaire. Pour autant, j’ai remarqué que les sexes dans la ...