1. Dies illa


    Datte: 23/12/2017, Catégories: f, fh, complexe, vacances, odeurs, Oral pénétratio, mélo,

    ... blottissait dans mes bras, le pot de crème mont blanc à la main, je lui chuchotai : — Tu es bien entreprenante, aujourd’hui… J’ajoutai aussitôt, car je l’avais sentie se raidir : — J’aime bien aussi… Mais elle se dégagea, et me tendit la cuillère sans rien dire. Elle prit ses distances, me demandant même de ne pas l’accompagner pour la vaisselle, que nous avions faite ensemble depuis le début des vacances. Elle mit longtemps. Je m’interrogeais sur la conduite à tenir. Dès qu’elle revint, je me précipitai pour lui ôter la bassine des mains. Elle fuyait mon regard. Elle était plongée dans un livre quand je la rejoins sous la tente. Je n’avais pas si souvent l’occasion de la regarder. Allongée sur le tapis de sol, la tête appuyée sur le bras, le dos cambré, son autre main caressant machinalement l’une ou l’autre partie de son corps, elle était, j’en suis sûr, bien loin de se douter à quel point elle était provocante. Je tentai de me concentrer sur mes mots fléchés, mais elle aimantait mes pensées. Au bout d’un moment, je n’y tins plus et commençai à faire courir ma main par-dessus ses vêtements : ses fesses, son dos, déposer un baiser sur sa nuque, ses mollets nus. Elle réagissait à mes câlineries, tout en continuant sa lecture. Je m’enhardissais, passant sous son débardeur, glissant deux doigts entre ses cuisses serrées. Sa réaction à cet attouchement fut fulgurante. Comme traversé par un éclair, tout son corps se tendit, et elle desserra les genoux, comme pour me laisser ...
    ... une plus grande marge de manœuvres. Je ne me fis pas prier. Mais elle restait couchée sur le ventre, m’interdisant de la déshabiller. J’allais cueillir son sein, enroulais mes jambes autour des siennes pour la faire pivoter. Elle se laissa faire, jusqu’à ce que j’attaque le bouton de son short. Elle plaqua alors sa main avec force sur la mienne, en poussant un cri de détresse, qui, sur le moment, me parut incompréhensible. Elle se replia sur elle-même, cachant son visage. Elle passait, en une fraction de seconde, de l’abandon à la défiance. Je n’osais plus la toucher. Elle ne réagissait pas à mes paroles, et je compris petit à petit qu’elle pleurait. Je repris mes caresses, me limitant, cette fois, à ses épaules. Je voulais être le plus apaisant possible, mais elle était si tendue… Je murmurais doucement, lui disant que je l’aimais, qu’elle pouvait tout me dire, que je la comprendrais… Ces mots-là la firent bondir : — Bien sûr que non, tu ne pourras pas comprendre ! Ma douce et tendre s’était muée en tigresse, et j’essayais malgré tout de faire front. — Je vais essayer, au moins. Je ne peux pas te laisser comme ça…— J’ai mes règles, espèce d’idiot. Je restais estomaqué. J’avais fini par associer ce mot aux yeux rouges et larmoyants de ma mère, à l’aspirine et à la poche de glace qu’il fallait, parfois, remplacer par une bouillotte. Mes précédentes petites amies ne m’avaient pas détrompé. C’était désagréable. D’ailleurs, la plupart préféraient faire une pause en ces périodes. ...
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