Dies illa
Datte: 23/12/2017,
Catégories:
f,
fh,
complexe,
vacances,
odeurs,
Oral
pénétratio,
mélo,
... dévorer avec une frénésie que je ne lui connaissais pas. Je parcourais moi-même sa peau de caresses fiévreuses, désordonnées, à mille lieues des doux massages qui m’étaient habituels. J’eus vite fait de retrouver le chemin de son sexe, trempé, liquide presque, et bientôt l’odeur acre qu’elle m’avait fait sentir monta jusqu’à moi, forte, enivrante. Quand je plaquai Caroline contre le carrelage humide pour plonger mon sexe en elle, son soupir en dit assez sur l’envie qu’elle en avait. J’avais cultivé la lenteur. Je me découvrais précipité. J’avais soigné la douceur. J’étais tout d’un coup brutal. J’avais été soucieux du plaisir de ma partenaire. Je devenais égoïste. Et Caroline, la bouche contre mon épaule, semblait vouloir retenir ses cris. Après ma jouissance, je glissai sur le sol, laissant ma fiancée comme crucifiée, haletante. Je contemplais les lignes rosâtres qui glissaient le long de ses cuisses, dessinant un filet de luxure sur sa peau virginale. Je regardais son buisson en bataille, et je sentais l’envie monter de mordre dans la motte que j’avais labourée, d’aller chercher, plus loin, encore, cette violence des sens que je n’avais jamais encore connue. Mais Caroline, un peu apaisée, se fit raisonnable. Elle se rhabilla sommairement avant de gagner une autre cabine. Seul, je fis couler l’eau froide, comme pour me punir. De quoi ? La seule vision de l’eau à peine teintée suffit à me faire bander à nouveau. Je restai sous l’eau jusqu’à en être presque anesthésié, ...
... puis m’ébrouai. Je n’avais pas de serviette. Me sécher sous la tente fut relativement compliqué. Sur le chemin du retour, nous parlions d’emménager ensemble comme d’une évidence. J’avais été abasourdi par la facilité avec laquelle Caroline avait admis mon accès de bestialité. Nous avions, quelques jours plus tard, repris sur le mode tendre qui était notre quotidien, mais elle ne semblait pas se faire de souci quant à mes débordements. Au contraire, c’était comme si cet épisode l’avait confortée dans la confiance qu’elle avait pour moi. J’en étais déboussolé. Je lui proposais pourtant de déménager en septembre : son appartement pouvait nous accueillir tous les deux. Ce devint vite une habitude. Tendre et doux la majeure partie du temps, nous étions pris, trois jours par mois, d’une frénésie de sexe. Je voulais goûter, je voulais voir. L’odeur à elle seule, suffisait à me plonger dans la luxure. Voir l’écume rose qui naissait sous mes assauts me transformait en bête sauvage. Caroline écartait les cuisses, et je plongeais deux doigts, trois, parfois jusqu’à la main entière en elle, et elle soulevait son corps pour mieux venir à ma rencontre. Je léchais, mes doigts d’abord, attiré et rebuté en même temps par le vague goût métallique de ses sécrétions. Puis je plongeais à la source, et l’idée même de le faire me submergeait d’un dégoût mêlé de délice. J’osais tout en ces moments, je prenais possession de son corps, et elle s’offrait entière, débarrassée de toutes ses inhibitions. ...