Claire et nous (1)
Datte: 26/12/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... chose qui m’a plu chez Claude en dehors de son corps de rêve, c’est sa voix. Douce, musicale, je l’ai aimé tout de suite. Là encore aujourd’hui, après toutes ces années passées ensemble, j’adore quand elle me répond au téléphone. — Allo, mon cœur tu rentres ? Reviens vite et prends soin de toi ! Voilà, ces quelques mots que l’on vient d’échanger me font chaud au cœur et je peux redémarrer tranquillement. J’imagine déjà la soirée, tendre à souhait, je mise sur une valeur sûre. C’est guilleret que je remonte en passant par la tranchée de Docelles, vers « Le Tholy » et enfin la dernière ligne droite qui me mène à Gérardmer. Je vois déjà se profiler dans le loin les sapins géants de nos forêts vosgiennes, elles me rassurent. Le temps ici semble passer plus lentement, plus sereinement aussi. Cette région m’est chère et la quitter quelques fois pour plusieurs jours est difficile, Claude fait le lien entre moi et notre chez nous. Enfin, j’aperçois le portail qui masque le chemin de graviers menant à notre chalet. Déjà la télécommande est en fonction et lentement, avant même que je sois arrivé devant celui-ci les deux vantaux s’ouvrent. Claude Le téléphone sonne, mon cœur bat plus vite. Michel m’annonce son arrivée et il sera là dans trente-cinq à quarante minutes. Aucune inquiétude pour moi. Le repas du soir est totalement prêt et je n’entends plus l’eau couler. Je pense que Claire termine de se refaire une beauté. La porte de la douche s’ouvre alors que je repose mon portable ...
... et elle est drapée dans la serviette, nouée juste au-dessus de sa poitrine. Ses cheveux sont peignés et elle sort pour aller dans le coffre de sa voiture. Elle repasse devant moi, sans aucune gêne, avec un large sourire. Qu’elle est belle ! La salle d’eau l’accueille à nouveau et elle en ressurgit quelques minutes plus tard. Elle arbore une jolie petite jupe rouge et un petit haut qui moule sa poitrine. Elle est ravissante et donne envie. Sur ses lèvres, je perçois la trace rose d’un gloss brillant. Un vrai piège à baiser que ces lèvres-là… Nous bavardons un peu, je lui dis que tu arrives et c’est ensemble que nous dressons les couverts pour notre dînette. Il arrive que pour poser une fourchette, un couteau, nos mains se frôlent, mais je ne vois là rien que de très normal. La terrasse est déjà à demi plongée dans le soir qui tombe tout doucettement. Les verres pour l’apéritif sont placés sur la table et j’ai sorti le seau à champagne, lequel est rempli de glace pilée. Voici maintenant la bouteille de « cordon rouge « qui s’enfonce dans la fraicheur de l’eau solidifiée. Mon oreille perçoit les bruits du moteur qui actionne le portail, je sais que tu rentres et je suis heureuse que tout soit en ordre. Le chemin fait grésiller les graviers de l’allée sous les roues de ta voiture. Je suis debout face au garage et je vois ta voiture qui y retrouve sa place. Comme tu ne passes pas par l’extérieur, tu n’as sans doute pas aperçu la « Peugeot » noire qui sommeille dans la cour. Je ...