720 nuits cévenoles
Datte: 27/12/2017,
Catégories:
fh,
gros(ses),
vacances,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
... conversation, pour ne compter à ce stade qu’une dizaine de mots, fit monter de quelques crans la tension nerveuse de Lilian, à qui il eût pourtant été difficile de reprocher une attitude excessivement détachée au départ. — C’est mon immobilité qui t’empêche de dormir ? T’aurais peut-être dû choisir Danilo, après tout. La nuit, on dirait un poulet sur un tournebroche.— Mais t’es con ou tu fais semblant de pas comprendre ? Bien que la vivacité d’esprit, comme l’avait remarqué Éric, ne fût pas la qualité que ceux qui le connaissaient eussent jugé chez lui la plus marquante, il n’échappait pas à Lilian que lorsqu’une jeune femme qui vous avait choisi pour passer la nuit à ses côtés manifestait le regret que vous ne bougiez pas, ce n’était pas pour qu’on lui fasse une démonstration debreak dance. Et, de fait, une idée assez précise lui était venue à l’esprit quant à ce que Sonia avait en tête. Mais comme d’une part il lui était arrivé assez souvent dans le passé de faire fausse route dans des circonstances analogues, et comme d’autre part l’idée en question ne s’accordait guère avec ses convictions les plus solidement établies concernant l’état de leurs rapports, il préféra lui laisser le soin d’éliminer toute équivoque si elle le jugeait nécessaire. Il avait le choix entre prendre le risque d’un malentendu embarrassant et passer pour un idiot congénital. Il n’hésita pas une seconde : il arrêta son choix sur la seconde option, qui d’ailleurs ne modifierait en rien son statut au ...
... sein du groupe. — Je ne fais pas semblant. Je ne vois simplement pas ce que tu veux dire.— C’est pour dormir à côté de moi, que tu m’as choisie ?— J’aurais pu faire un plus mauvais choix, dit-il dans une pathétique tentative de conciliation. Quelque chose dans l’attitude et le ton de Sonia lui indiquaient que le tour circulaire pris par la conversation commençait à lui porter doucement sur les nerfs. — Ouais, d’accord. Bonne nuit. Lilian éprouva une nouvelle fois le sentiment très familier de ne pas s’être fait comprendre. Sonia s’enfonça en tout cas davantage encore dans son sac de couchage et, se retournant pour la deuxième fois vers l’extérieur de la tente, lui montra un dos exaspéré. Il s’interrogea… Était-il vraiment passé à côté d’une proposition qu’il n’aurait pas su saisir ? Il avait du mal à l’imaginer, mais il aurait apprécié des éclaircissements. Histoire de réfléchir plus à son aise à la question, il décida d’aller prendre l’air. Il enfila un tee-shirt et, renonçant à mettre une paire de chaussures qu’il aurait fallu lacer, s’échappa de la tente conjugale. La nuit sentait la pinède, la température était douce et le ciel très peu étoilé, car la lune était pleine. On est bien mieux hors des tentes pour dormir, se dit Lilian. Il se dirigea vers la rivière où Caroline et Hervé étaient partis plus tôt dans la soirée faire la vaisselle et lui-même, un peu plus tard, faire une trempette éclair. À quelques pas seulement du cours d’eau, ses pensées furent interrompues par un ...