1. Pour une Queue Montrée (4)


    Datte: 28/12/2017, Catégories: Divers,

    ... ce qui est sûr, c’est que… ça m’a beaucoup, beaucoup plu quand tu t’es installé entre mes jambes et que tu l’as regardé. Je voyais les joues de ma sœur rougir à la mention de ce moment. Ça avait dû être un instant si intense, si émouvant pour elle… Plus que moi quand j’ai sorti mon engin, c’est certain. — Tu as eu du courage, reprit-elle. — Comment ça ? — Quand tu m’as… « embrassée ». J’ai vu que le choix te troublait. Je trouve ça très courageux d’avoir pris cette décision. Le faire à ta sœur, avec l’inceste, la pression sociale, le regard des autres, la réaction des parents s’ils l’apprennent… Tu pouvais partir, j’aurais très bien compris… — Mais tu aurais été déçue, lui dis-je en soupçonnant la vérité. — Je… Je… Bon, répondit-elle avant de prendre une inspiration. Oui. J’étais dans un état où je voulais que tu m’embrasses. Je voulais « aller jusqu’au bout ». — C’est ce que j’ai ressenti. Et c’est aussi ce qui m’a donné le courage de le faire, de t’embrasser. Quoique, ce n’est pas le seul élément. — Oui, bien sûr, tu en avais envie aussi. — Oui, mais pas seulement. — Ah ? — Nous être montré nos parties génitales, c’était déjà avoir changé notre vision de l’autre et de toute façon créer une forme de malaise. À notre âge, ce jeu-là n’a plus du tout le même impact que quand on était petits. Je crois que c’est dès le moment où j’ai sorti ma bite que… que c’était terminé. Laurianne demeura silencieuse, se contentant de hocher la tête lentement. Je m’approchai doucement ...
    ... d’elle ; elle me regarda en se questionnant sans doute sur mes intentions, puis je lui fis une bise sur la joue avant de la prendre dans un câlin fraternel. — Je t’aime beaucoup, Laurianne. En dépit de ce qui s’est passé. Je ne t’aime pas plus ou pas moins, ça n’a rien changé à ça. — Je sais Grégoire… Mais c’est dur de vivre avec ce secret. C’est encore plus dur vu que c’était une pulsion qu’on n’a pas prévue. On n’était pas préparés. — Tu as honte ? — Oui. Je ne regrette pas, j’ai aimé ça, mais j’ai honte. — Je comprends, ma chérie. — Toi aussi ? — Non, dis-je sans hésiter en lui faisant face. Non, je n’ai pas honte. Je te le dis même très honnêtement : je suis fier. Je ne m’en vanterai pas sur tous les toits, mais je suis fier d’avoir osé trouver le courage de braver cet interdit, et fier d’avoir pu faire l’amour avec une fille comme toi. La seule chose que je regrette, c’est la distance qui a suivi. grwgccfd — Je sais, moi aussi c’est ce que je regrette. Mais il me faut du temps. Du temps… sans trop te parler. J’ai besoin de digérer. Tant mieux si tu es fier de ce qu’on a fait ; je ne vois pas en quoi on peut l’être, mais tant mieux. J’aimerais penser comme toi. — Tu sais, j’aimerais beaucoup que ce qui est arrivé devienne… plus qu’un secret. Un élément de complicité en plus. Un souvenir agréable dont on pourrait parler comme on parlerait de souvenirs d’enfance. En rire, comme une vieille bêtise. — Oh, si tu savais comme j’ai envie de ça aussi… Mais la réalité n’est pas aussi ...
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