1. Mon mur a des oreilles


    Datte: 28/12/2017, Catégories: fh, 2couples, grossexe, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, échange, journal, confession, humour, prudes,

    15 MAI : Seigneur ! Quelle histoire ! Il faut absolument que je prenne ma plume pour coucher sur le papier le tumulte des sentiments qui m’assaillent ! Vais-je perdre la raison ? Ma main tremble tandis que j’écris et tente de me remémorer les événements qui se sont succédé ces deux dernières semaines… En réalité, je n’éprouve aucun mal à m’en souvenir, car tout reste encore bien présent dans mon esprit, mais les pensées se bousculent dans un si troublant désordre que je crains de ne jamais parvenir à les retranscrire fidèlement. Tout a donc commencé au début de ce mois de mai, par un beau dimanche, lorsque mes nouveaux voisins ont emménagé. Les précédents locataires – des gens ô combien aimables – m’avaient avertie de leur départ, et c’est avec un pincement au cœur que je les ai vus s’en aller vers un autre toit. Leur petite famille, récemment agrandie, ne pouvait désormais vivre à l’aise dans un espace aussi restreint ! Quel contraste, depuis lors ! Ce jeune couple nouvellement installé mène si grand bruit que j’ai cru que le mur qui les sépare de moi avait tout à coup minci ! Jamais auparavant, malgré la présence toute proche d’un ménage avec deux enfants, je n’avais réalisé à quel point les maçonneries de l’immeuble étaient mal insonorisées. Lors de leur emménagement, les nouveaux occupants étaient accompagnés de quelques proches qui restèrent tard dans la nuit à déplacer avec fracas meubles et bibelots tout en s’interpellant à haute voix. Je n’ai trouvé le sommeil qu’à ...
    ... grand-peine, mais je me suis montrée compréhensive, un déménagement étant toujours un événement. Il ne s’est guère écoulé plus de deux jours – ou devrais-je écrire « deux nuits » ? – avant que je n’acquière la conviction que mes voisins avaient installé leur chambre à coucher dans la pièce même où dormaient auparavant les deux filles des précédents occupants. Doux Jésus ! Est-ce donc cela que l’on nomme « péché de la chair » ? Je ne sais pas. Je crains de ne plus le savoir. Initialement, j’ai cru qu’ils se disputaient. J’entendais des bruits et des éclats de voix, alors que je venais de me glisser entre mes draps, et j’ai immédiatement songé qu’ils seraient bien avisés de tenir leurs querelles d’amoureux dans la cuisine ou la salle à manger, plutôt que de l’autre côté de ce mur si léger qui les sépare de moi ! J’ai prêté l’oreille – Seigneur, pardonne-moi ! – et ce que j’ai ouï m’a donné à penser qu’ils étaient loin de se disputer. Sans être aucunement spécialiste en la matière, je ne doutais point qu’une femme se querellant avec son homme n’aurait probablement pas répété plusieurs fois, avec exaltation : « Oh, oui ! Oh, oui ! Oh, oui ! » tandis qu’il poussait des grognements que n’aurait point reniés un goret ! Il me revient que Maman m’avait conté, qui repose au cimetière à présent – paix à son âme ! – que le devoir conjugal est un passage obligatoire pour toute femme désirant une descendance. « Tu enfanteras dans la douleur », as-tu dit, Seigneur, mais tu n’as pas précisé si ...
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