Mon mur a des oreilles
Datte: 28/12/2017,
Catégories:
fh,
2couples,
grossexe,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
échange,
journal,
confession,
humour,
prudes,
... l’étape permettant de faire naître en elle la vie doit s’avérer également synonyme de souffrance. — Ferme les yeux, pense à autre chose et souhaite que ce soit vite terminé, m’expliquait Maman. Et d’ajouter :— Avec Papa – qu’il repose en paix ! – c’était toujours vite terminé, grâce au Ciel ! Les sons qui me parvenaient depuis l’autre côté du mur instillaient toutefois le doute dans mon esprit. Non seulement ce ne semblait pas vite se terminer, mais la voisine ne pensait certainement pas « à autre chose ». Je n’étais même pas sûre qu’elle fermait les yeux. Une nuit, en plus des « Oh, oui ! Oh, oui ! » qu’elle répétait à l’envi, j’ai cru entendre quelque chose comme : — Qu’elle est grosse ! Oh ! Comme elle est grosse ! Maman m’avait-elle menti ? Chaque soir, l’oreille aux aguets, j’écoutais. Un matin, nous sommes sortis en même temps, et nous nous sommes dit bonjour avant d’échanger quelques banalités. Ils m’ont regardée et m’ont souri, mais j’ai nourri l’impression qu’ils se moquaient un peu de moi. Surtout quand j’ai glissé dans la conversation une discrète allusion sur leur « tapage nocturne ». Ils n’ont pas émis de commentaire bien précis. Je me montrais indiscrète. Je ne les avais pratiquement jamais rencontrés jusqu’à ce jour et il me semblait impoli d’omettre de leur adresser quelques mots de bienvenue, mais aller plus avant dans l’évocation de leur vie privée était probablement déplacé. Je n’aurais peut-être pas dû leur parler, finalement. J’aurais même dû éviter de ...
... les regarder. Les quelques instants passés ensemble sur le trottoir m’ont permis de mettre une image sur les sons que je percevais chaque soir et de me rendre compte à quel point ma nouvelle voisine était différente de moi. Allongée dans mon lit, j’imaginais, en entendant les « Oh, oui ! Oh, oui ! », cette femme aux cheveux clairs dont j’avais aperçu la naissance des seins sous un chemisier échancré, les cuisses rondes sous une courte jupe, les ongles des orteils teintés de rose… j’imaginais donc cette femme complètement nue, couverte par son homme dans la moiteur de la chambre et la chaleur du lit. Je voyais cet homme, grand et musclé, à la peau bronzée et luisante de sueur, se saisissant de… Non ! Je n’en pouvais plus, Seigneur ! Je voulais fermer les yeux, devenir sourde, trouver un sommeil qui s’obstinait à ne pas venir. Je me suis acheté des bouchons, que j’ai placés dans mes oreilles le soir avant de me coucher, espérant passer ainsi de meilleures nuits. Ce vendredi, j’ai dû y renoncer ! Jeudi, je n’avais pas entendu le réveille-matin, et j’ai failli manquer l’autobus ! Je ne puis arriver en retard en l’étude. Maître Duponchel est très attaché à la ponctualité, et pourquoi devrais-je lui donner tort ? La ponctualité n’est-elle pas la politesse des rois ? Nous sommes à présent dimanche, et ce soir je ne pourrai utiliser les boules antibruit de crainte de ne pouvoir me réveiller demain à sept heures ! Je prie afin qu’ils ne recommencent pas. Il arrive qu’ils se montrent ...