1. Mon mur a des oreilles


    Datte: 28/12/2017, Catégories: fh, 2couples, grossexe, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, échange, journal, confession, humour, prudes,

    ... calmes, comme quelques jours après leur arrivée lorsque j’ai supposé que Madame était indisposée, mais le répit fut de si courte durée que j’ai prestement chassé cette hypothèse ! J’écris « Madame », mais elle se prénomme Gabrielle. Elle me l’a dit, quand nous avons un peu bavardé. Lui, il s’appelle Jean-Louis, mais je le savais déjà, car elle crie souvent son prénom au milieu des « Oh, oui ! ». Il se fait tard. Tout reste tranquille. Je pose ici ma plume pour une ultime prière avant de me glisser sous la couette. Seigneur ! Accorde-moi une nuit paisible, au sommeil réparateur ! Mais si ce n’est point là ce que tu veux, Seigneur, que ta volonté soit donc faite ! 16 MAI : Je suis épuisée ! La nuit dernière, j’ai à peine fermé l’œil. Je guettais, enfouie sous les draps, les clameurs et gémissements qui ne pourraient manquer de traverser la minceur du mur, mais rien n’est venu ! Le calme absolu ! Pourtant, dans la soirée, j’avais entendu le bourdonnement de leur télévision et perçu quelques bruits de voix. Ils étaient donc bien présents ! Jamais auparavant je n’avais réalisé à quel point le propriétaire de la maison avait effectué une curieuse opération en aménageant deux logis au départ d’un seul ! Le vaste bungalow avec jardin avait été scindé en deux dans la recherche d’un profit locatif maximal. Et tant pis pour ce mince mur de séparation ! C’est incroyable, ce que le silence peut ressembler à du vacarme lorsqu’on n’a plus coutume de l’entendre ! D’entendre le silence, ...
    ... veux-je dire, pour autant qu’on puisse entendre du silence. J’ai commis quelques bévues dont je ne suis pas coutumière, à l’étude. Fort heureusement, j’ai pu les rectifier avant que Maître Duponchel ne s’en aperçoive. Il est très à cheval sur la précision du travail. Je ne voudrais pas qu’il me gronde, il affiche déjà habituellement une humeur bougonne et, je l’avoue, il m’effraie un brin ! Je sais pourtant qu’il apprécie ma collaboration. Dernièrement, il m’avait même complimentée. — Vous faites de l’excellent ouvrage, Clothilde, m’avait-il dit. Mais il avait ajouté, d’un ton bourru : — Mais ne pourriez-vous vous montrer plus gaie ? Qu’entendait-il par là ? Je n’avais pas osé le lui demander, et de toute façon je n’en aurais pas eu le temps, car il avait immédiatement quitté le bureau pour aller déjeuner. Comment peut-on se montrer gaie lorsqu’on travaille chez un notaire ? Quelques minutes plus tard, Félicie était entrée, un petit arrosoir à la main. — Maître Duponchel est particulièrement grognon, aujourd’hui, avait-elle soupiré en abreuvant les plantes vertes.— Vous trouvez ?— Quand même. Pas vous ?— Il m’a priée de me montrer plus gaie. Plus gaie ! Devrais-je rire davantage ?— Ah, ben ! Il faisait peut-être allusion à votre tenue, hein, mademoiselle…— Ma… ma tenue ?— Ben, oui ! Vos jupes plissées, là, et vos petits cols serrés… Ça fait sérieux, mademoiselle, je vous l’accorde, mais ça fait pas très gai ! Et puis, si vous voulez vous marier un jour, eh ben… Vous savez quoi, ...
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