Champagne
Datte: 03/01/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
caférestau,
voiture,
intermast,
Oral
nopéné,
humour,
internet,
... vouloir. Marco, si t’es toujours là, tu peux comprendre que je me suis vu accroupi au-dessus d’un séraphin nu ? Que voulez-vous, j’ai parfois des fulgurances, je me suis approché de l’oreille de la demoiselle, qu’elle avait sexy (à ce stade elle avait tout de sexy, sa luette, sa rate, ses ménisques, son intestin grêle) pour y glisser suavement ces mots doux : — Tu sais que tu es une salope ? La salope, alors que je m’écarte pour recueillir sur son visage les effets de mon audacieuse synthèse (quitte ou double : la baffe, la coupe de champ. Dans la gueule, ou bien…) opte avec une ravissante spontanéité pour le « ou bien ». Les joues rouges (ah ces timides, dès qu’on les flatte… et puis aussi trois coupes de champagne, quand même…), se mordant mignonnement la lèvre inférieure, les yeux brillants plantés dans les miens (c’est quoi d’ailleurs, ce champagne ?), hoche vivement la tête pour approuver. Voyons, je suis joueur, je pousse mon avantage, ça passe ou ça casse : — Écoute, j’aimerais ceci : écarte tes jambes, fais-moi voir ta culotte. Un simple, gentil, émouvant fantasme, quasiment adolescent. Tout de même, c’est troublant, reconnaissez-le car : ça passe. Ma charmante compagne manœuvre discrètement pour ne pas éveiller la convoitise des tables voisines, avance légèrement son bassin sur le fauteuil de cuir, relève discrètement le bas de la courte robe, écarte les cuisses : un string noir, puis la peau pâle des cuisses, qui rejoint la lisière ajourée des bas. On ne se lasse ...
... pas de ces petits jeux : — Tu mouilles, là ? Sa bouche : — Je commence à être humide. À ce stade, vous pouvez sérieusement vous interroger. Je ne suis pas nécessairement un type verni et, quoiqu’on lise ici où là, et ici est ici, les probabilités pour que, surfant distraitement un samedi après-midi oisif sur un site de rencontres tout public, vous vous retrouviez le soir même dans un bar sélect en compagnie d’une jolie blonde littéraire pas conne qui vous montre gentiment sa culotte, ne crache ni sur le champagne ni sur le sperme, sirotant le premier à la coupe mais qui vous avouera quelques minutes plus tard qu’elle adore prélever le second à sa source et s’en tartiner le visage, sont relativement faibles. Non Marco, rassure-toi, il est quasiment normal que cela ne te soit jamais arrivé, pas de souci. Et donc cela arrivant, je suppute : 1) Je suis victime d’un coup monté par des potes, une caméra cachée, ils vont se pointer dans trente secondes et me griller en se poilant. 2) Quand est-ce qu’elle annonce les tarifs ? 3) C’est beau la vie. Finalement, ce sera c’est beau la vie car la soirée avance et ni 1) ni 2). Je dois bien dire que ce qui se passe autour, les allées venues du serveur, des clients, la musique, le brouhaha des tables aux environs, tout ça forme une sorte de vague océan au milieu duquel Sophie et moi, sur nôtre île perverse, continuons nos explorations. Voilà quelques minutes que nos langues se rejoignent régulièrement, enfin, se rejoignent avant que la mienne ...