1. Coeur serré, je sauve ma vie


    Datte: 06/07/2017, Catégories: fh, hplusag, médical, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, fdanus, confession,

    ... empâté également. Sous son tablier professionnel paraît une chemise blanche dont seul le dernier bouton est ouvert. Le col serre excessivement son cou qui forme un bourrelet de chair blême dans la nuque. Le rasage de son menton et de sa gorge est imparfait et quelques gouttes de sueur perlent sous sa glotte et aux tempes. Au travers de cette table de bureau futuriste, toute en verre et en inox, j’aperçois clairement son ventre qui s’épanouit en tendant les derniers boutons de sa chemise. Son visage est rouge, ses cheveux se raréfient sur le front où les plis se multiplient. Ce n’est pas un bel homme que j’ai en face de moi. Jamais, il n’y a seulement deux semaines, je n’aurais imaginé passé plus du strict nécessaire professionnel en la compagnie d’un tel personnage. Et pourtant, en le regardant manipuler feuille après feuille, j’en viens à souhaiter maintenant que notre entrevue ne cesse jamais, qu’il continue à prendre son temps indéfiniment. J’en viens à me dire que toutes ces secondes, ces minutes, ces heures passées en sa compagnie seraient gagnées sur la vie, sur la mort, sur cette potentielle maladie qui me guette au détour de notre entretien. Il faut qu’il se taise, qu’il soit content de moi, qu’il décide que je n’ai rien et que je vais rejoindre le troupeau de ces veinards en bonne santé ! Progressivement, il m’intéresse. Je le trouve impressionnant dans son attitude d’étude de notes, dans ce faux abandon professoral qui se prépare à exprimer des vérités qui ...
    ... deviendront indiscutables. L’évidence s’impose peu à peu dans tout mon être que ma vie dépend de lui et que je me dois de l’obliger. Mon regard se fait plus lourd sur lui, sur ses mains potelées, ses yeux gris, ses favoris très fournis. Sa virilité m’apparaît tout soudain comme une évidence et je me sens intimidée. Je suis maintenant face à lui comme une étudiante en quête d’approbation, comme une enfant en attente désespérée de plaire à un père. Oui, j’ai besoin de lui plaire. Je veux au plus profond de moi que cet homme que je ne connaissais pas il y a dix minutes, m’envisage avec bonhomie et me manifeste que je lui plais. Je dois lui devenir indispensable : tout pour qu’il ne me décide pas inutile pour lui et donc perdue. Sans relever les yeux, qui scrutent de derrière ses lunettes en demi-lunes chaque document, il me dit qu’il va procéder à un examen sur ma personne pour confirmer et préciser les résultats d’analyses. Je ressens cette annonce comme mon ultime chance de lui apparaître utile et de lui donner l’envie de me sauver. Je sais pertinemment qu’il envisage cet examen comme ceux que j’ai déjà subi chez son collègue généraliste : une simple palpation de la gorge et des ganglions alentours. Je dois tout au plus quitter mon chemisier pour lui permettre cette anamnèse et la faciliter. Lorsqu’il me demande « de me défaire », je saisis l’occasion, comme une esclave vendue aux barbaresques pouvait tenter de faire valoir ses atouts afin de ne pas être exécutée faute d’acheteur à un ...
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