1. L'incandescence des sens


    Datte: 06/07/2017, Catégories: fh, hplusag, amour, pénétratio, humour,

    ... il faut beaucoup s’aimer pour être toujours ensemble, comme papa et maman.— Louis dit que sa maman t’aime beaucoup quand elle mange une glace avec toi. C’est vrai ? Je me croyais observateur, mais il y en a un qui est vachement précoce. Il doit tenir de ses parents. Sans répondre, j’entame une diversion. Il est temps de partir. Mon fils doit être maintenant rentré chez lui… ooO00oo Samedi 17 septembre, 10 heures. J’ai à nouveau passé une nuit agitée, pleine de rêves où je n’étais pas seul. Tous mes sens étaient en éveil. Je me décide à inspecter les pièces qui ont servi hier de champ de bataille. Le sol est jonché de boulettes de papier. Quelques barricades de chaises renversées rappellent l’âpreté des combats. Là, dans un coin, je trouve une bouteille d’eau entamée, une boîte à tartine vide et une pochette de crayons de couleur. C’est à Louis. Je m’amuse à penser que ce sont peut-être les restes d’un bivouac. Voilà une belle occasion pour appeler la maman et lui signaler l’oubli. — Allo, Julie ? Bonjour. C’est Laurent.— …— Je vous appelle pour vous dire que Louis a oublié chez moi deux trois choses. Je peux passer pour vous les rapporter ?— …— Vers 17 heures, c’est parfait. À tout à l’heure. ooO00oo Samedi 17 septembre, un très bon moment après 17 heures. … Tous mes sens sont sens dessus dessous. Nos corps gisent alanguis au pied du canapé. On a dû en tomber durant nos ébats. Je n’ai aucun souvenir précis, si ce n’est cet abandon total au moment de la fusion de nos ...
    ... orgasmes. Je suis anéanti sous son corps qui m’emprisonne encore. Ses lèvres me ramènent à la vie en me taquinant le lobe de l’oreille. — Jamais je ne revivrai une telle jouissance, lui soufflé-je à l’oreille.— Après l’amour, le premier qui parle dit une connerie (Sacha Guitry), me répond-elle rieuse, tout en roulant sur le côté pour me libérer.— Mais, dis-moi un peu, comment as-tu pu être sûre que je n’allais pas tourner les talons en voyant ta robe se dérober ? Ce qui d’ailleurs est un comble pour une robe, la taquiné-je.— Tu sais, tout comme toi, j’ai beaucoup de plaisir à observer les gens autour de moi, tous ces parents et grands-parents venant chercher leur petit. Dès la rentrée des classes, je t’avais remarqué, avec ton regard scrutateur et ton sourire bienveillant. Tu devenais pour moi l’observateur observé. J’avais vu tes yeux s’attarder bien souvent sur une petite brunette qui ne manquait pas de piquant. De temps en temps, ton regard me frôlait, mais bien trop furtivement à mon goût. Je te trouvais beau, habillé de la sagesse de ton âge. Par bonheur, Louis et Léa semblaient bien s’entendre. Et mardi, voilà que tu t’installes à côté de moi sur le banc de la plaine de jeux. Je n’ai pas résisté à l’envie de te frôler le bras. Et même à le presser contre mes seins, avides d’être touchés. Mais je ne décelais chez toi aucune réaction. Ou bien je n’étais pas celle qui pouvait éveiller tes sens, ou bien tu cachais bien ton jeu. Pour mon moral, j’optai pour la deuxième possibilité. ...