Ancestor, épisode 2/6
Datte: 09/01/2018,
Catégories:
ff,
grp,
Collègues / Travail
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
... face à une sorte d’homme-singe grimaçant. Voilà donc où il voulait en venir, me dis-je. — C’est durant les temps préhistoriques, qui s’étalent sur des centaines de milliers d’années et dont il ne reste malheureusement plus beaucoup de vestiges, que l’être humain est devenu ce qu’il est, et c’est aussi là que son imaginaire s’est développé. En vérité, nous sommes adaptés au style de vie de cette époque : une relation quotidienne avec la nature sauvage ; une interaction incessante avec d’autres humains en l’absence de règles écrites ; probablement une place importante laissée au jeu, à la séduction, à la créativité et l’inventivité ; des rencontres hasardeuses avec des créatures, les plus formidables et les plus dangereuses ayant aujourd’hui disparu. Madan montra les images de divers humanoïdes, plus ou moins poilus, petits ou grands, trapus ou musclés, avec différentes longueurs de bras et de jambes, et au dos plus ou moins droit. — Nous savons aujourd’hui que l’homo sapiens – l’humain – a cohabité durant de longues périodes avec plusieurs autres espèces d’hominidés probablement très intelligents. Citons comme exemples célèbres le Neandertal et l’homo floresiensis d’Indonésie. Donc, les nains, trolls, elfes, géants, hobbits ou autres ont probablement leurs correspondants parmi ces créatures préhistoriques ! Voici donc ce que je propose pour notre jeu de rôle en ligne : un retour aux sources, offrir l’opportunité unique de remonter deux cent mille ans en arrière dans le temps ...
... et vivre la vie qui était celle de nos ancêtres. Le but ici n’est pas vraiment de rendre la chose réaliste, ni de reproduire exactement le monde du pléistocène tel qu’il était, c’est d’ailleurs impossible car nous n’en savons pas grand-chose ; non, il est clair que nous allons laisser libre cours à notre imagination et donner à ce monde autant de piment qu’il est nécessaire pour que le jeu soit excitant ; mais l’idée est qu’en transportant l’internaute dans ce cadre ancestral, on espère réveiller en lui le même genre de sentiments primaires que dans les univers de la fantasy, en plus authentiques. Fassin va maintenant essayer de vous plonger dans un tel univers. Madan laissa donc la place à Fassin, qui commença par mettre en marche une musique douce et répétitive, faite de sons ressemblant à du xylophone et évoquant étrangement des os creux. — C’est Argus qui a composé cette musique, commença Fassin, je trouve qu’elle est très réussie. Il baissa l’intensité lumineuse de la salle, manipula ensuite son laptop, puis le connecta à la prise du projecteur. Une image époustouflante apparut sur le grand écran. Elle représentait un paysage vallonné, boisé d’arbres majestueux qui rappelaient un peu la végétation africaine. Ce décor luxuriant était peuplé d’animaux sauvages de variétés diverses, aux formes et aux motifs à la fois étranges et familiers. Ce qui rendait la scène particulièrement poignante était le choix des couleurs, en particulier le ciel bleu-magenta contrastant avec les ...