1. Hallucination - Billevesée et Gaudriole !


    Datte: 10/01/2018, Catégories: fh, fffh, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme historique,

    ... Cette limpidité translucide était ainsi à l’opposé des compactes froideurs marmoréennes et dévoilait la flamme de leur intériorité. Le satin lisse de ma gentille Käthe révélait une immaturité juvénile qui le tendait à la limite de son élasticité, comme prêt à se déchirer pour libérer dans une ultime mue des formes idéales pleines d’une vitalité qu’il ne contenait déjà que difficilement. Chez ma radieuse Elfriede, cette tension disparaissait au profit d’un chaud velouté atteignant au comble de la douceur. Enfin, l’épiderme de la digne Lutgard avait perdu un brin de son lustre, combinait une pointe d’ivoire et s’était insensiblement parcheminé comme empreint du poids des souvenirs de caresses envolées, mais en ce palimpseste celées. Vous imaginerez sans difficulté ces somptueuses enveloppes enrobant des gorges exquises, hautes, fermes et fières, dressant de petits seins insolents d’une rondeur parfaite, dont l’aréole se marquait davantage par une sensuelle érection que par la coloration d’un demi-ton seulement assombrie et qui se couronnait de la turgescence hardie d’un vulnérable téton. Irriguez ces laiteuses transparences d’un fin entrelacs bleuté n’affleurant qu’à peine et palpitant délicatement, puis faites frissonner ces poitrines graciles en y suspendant le fardeau d’ornements massifs et menaçants, la lourde froideur de colliers d’argent sertis de gemmes colorées, opposant leur barbare rudesse, rigide et métallique à la soyeuse et vivante tendresse charnelle. Transpercez ...
    ... maintenant d’un vif éclair de lumière un rubis afin qu’il projette sa luminescence sur l’incarnat d’un buste qu’il vient empourprer de chatoyantes et diffuses teintes pour comprendre les transes du portraitiste. Éclaboussez encore un sein de diaprures céruléennes et sinoples à quelques saphirs et émeraudes arrachés pour l’apprêter de céleste moire. Je voulais en ma toile emprisonner leur caractère, la fougue de Käthe, la sérénité tranquille d’Elfriede et la maîtrise de Lutgard. Je souhaitais encore qu’elle transcrive les émois que chacune m’avait donnés. Le défi était aussi prodigieux qu’exaltant et je doutais de savoir le relever. Je ne sais quel pernicieux démon me permit d’y parvenir portant mon art à des sommets que je ne sus égaler plus tard. Le seigneur du logis revint le lendemain pour, à propos, me soulager et m’autoriser un peu de repos. Mon travail réunissant les trois femmes en grand apparat se réduisait pour l’heure à un sommaire croquis et je prétextai d’une asthénie due à la chaleur pour m’en excuser. Il se montra fort satisfait de l’ébauche et m’encouragea vivement à poursuivre dans cette veine. Je redoutais à présent ses absences, car dès que pour quelques heures il nous tournait le dos, mes bacchantes prenaient la pose, et avant ou après, ma couche accueillait des diversions nombreuses en des ébats qui nous combinaient à deux, trois ou quatre. En outre, ma superbe Elfriede tenait à ce que je poursuive mes cours particuliers chaque nuit. Je vivais ainsi dans ...
«12...891011»