1. Hélène 9 : Pierre


    Datte: 12/01/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... de la souplesse de la tige, la cravache a coupé ma pommette gauche. Je lui ai pris le jonc des mains et je l’ai jeté à quatre pattes sur le lit. J’ai fait un aller-retour sur son cul protégé par sa jupe tendue à craquer. Elle s’est retournée, je m’avançais, la cravache à la main. Elle reculait vers la tête du lit, mais le mur l’a coincée. J’ai armé mon bras. Elle se mordait la main, elle était terrorisée, paniquée. D’un seul coup, je l’ai trouvé moche, enlaidie par la peur. Elle était résignée, elle attendait ma vengeance. J’ai stoppé mon élan, j’ai jeté le fouet et je suis parti. - Alors, le petit trait sous ton œil, c’est ça, ce n’est pas une chute en snowboard. - Oui, en vérité, c’est ça. La cicatrice du snow s’est effacée. Je reste silencieuse. Ce flash-back me trouble. J’imagine mon Pierre, aux mains de cette femme. - Mon amour. - Oui. - Je suis jalouse - Comment ça Je me redresse, pour le regarder, je ne vois que cette cicatrice. Je pose mon index dessus. - Je suis jalouse de cette femme. - Pourquoi - Elle a eu quelque chose que je n’aurais jamais, et tu portes encore sa marque. Il me pousse doucement sur le côté, et va jusqu’à la commode, ouvre le tiroir du bas. Il me tend trois dés rouges. - Lance et compte. - Tu es fou !!! - Lance et compte, s’il te plait. Ma main tremble, je suis au bord de la panique, où m’entraine-t-il ? Les dés roulent sur le plateau du petit déjeuner, au milieu des miettes. - Six, quatre, et cinq : quatorze. - Non, ma chérie, ça fait quinze. ...
    ... Il me tend l’instrument du sacrifice et s’installe, les jambes légèrement écartées, les bras tendus sur la barre. La lumière du matin, filtrée par les voilages, caresse son corps, irisant le léger duvet de sa peau. Mon amant est bel homme, des cuisses élancées, des mollets modelés par le VTT, des attaches fines et surtout un cul de mec, magnifique, musclé, bien rond. J’en mangerai !!! En plus, depuis que j’ai supprimé les pâtes, et les patates, et que je l’ai mis aux légumes, il a perdu son petit ventre. Je me sors du lit, en déshabillé, je m’empare de la badine, je remonte ma manche droite et je lance mon bras, en fermant les yeux. - Shlac. - Hélène, sois sérieuse, celui-là compte pour du beurre. Je recommence, avec élan. Je lui fais une belle marque rouge. Il serre les dents puis annonce - Un. Voilà qui est mieux. Il me provoque. Je comprends instantanément qu’il ne veut pas être ménagé. Il ne me pardonnerait pas de simuler ou de me retenir. Il est fier, il veut montrer qu’il est fort. Je ne vais pas le décevoir. J’envoie un aller et retour. Il marque le coup ; il souffle plus fort. Allez, j’envoie une rafale de trois cinglées, il se cabre. Entre ses dents serrées, il marmonne - Cinq. Je remonte ma manche droite. Je marque un arrêt à la fois pour entretenir la tension et pour contempler mon œuvre. Un beau réseau rouge quadrille ses fesses. Je me sens plus sûre de moi. Je balance une giclée de quatre coups. Je ne l’ai pas loupé. Il serre sa mâchoire pour ne pas gémir ; il ...
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