Hautefort au mois d'août. (3)
Datte: 13/01/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Nos repas se suivent et se ressemblent. A noter tout de même que la tropézienne était excellente. Juste après le déjeuner, je suis allée me réfugier au bord du ruisseau. Loin du regard de mes parents, loin des mains de mon oncle. La scène de ce matin a réveillé le désir qui sommeillait en moi. Elle m’ouvre des perspectives, m’inspire et me souffle des idées que je couche sur le papier avec empressement. Je noircis plusieurs pages ; les mots ne cessent d’affluer. Le temps n’existe plus. 19h28 De retour à la maison ma mère m’apprend que Céline et lui sont partis visiter un musée et ne dineront pas avec nous. Je suis aussi déçue que soulagée. J’attrape mon téléphone et pianote rapidement quelques mots à son attention: "Je suis désolée pour ce matin." Juste histoire de m’insinuer dans ses pensées durant leur tête à tête. La réponse est immédiate : "Désolée ? Non tu ne l’es pas. Tu savais très bien ce que tu faisais. Assume-le ! " La violence de sa réponse m’ébranle. Quelque chose en moi se rompt. Je ne sais pas quoi lui répondre. Ma répartie s’est évaporée au contact de la dureté des ses mots. D’autant plus qu’il a raison, je ne suis absolument pas désolée. J’assume parfaitement mon comportement mais ne tolère pas le sien à l’instant. Fini de jouer. C’est certainement mieux ainsi. La soirée passe sans que j’y prête attention. Je suis là sans être là. Absente de mon propre corps ; mes pensées errent, vont, viennent, se perdent. Il monopolise mon esprit. Je m’efforce de le chasser ...
... mais il revient sournoisement : ma mère me propose le reste de tropézienne au dessert. Je finis par me coucher frustrée et désabusée mais légère. 23h42 Des bruits de pas brisent le silence. Ils viennent de renter. Des rires étouffés, des marches qui grincent, le cliquetis du pêne dans la serrure, puis plus rien. J’attends. Je ne sais pas quoi exactement, mais j’attends, l’oreille alerte. Peut être me rejoindra-t-il pour s’excuser ? Ou bien laisseront-ils échapper quelques soupirs ? Quelque chose, n’importe quoi ! Je perds le fil, ma tête s’embrume, je m’assoupis. 4h00 Les vibrations émanant de mon portable me réveillent. Un message. Mon cœur fait un bond. "Je veux ouvrir ton cul. T’enculer comme tu le mérites. Plonger ma belle bite dans tes profondeurs. Je te veux offerte. Soumise. Tes mains écartant tes fesses. Implorant ma queue de te prendre. Sentir mon gland forcer ton anneau, te pilonner jusqu’à n’en plus pouvoir, jusqu’à répandre mon foutre brûlant dans ton fourreau." Je reste interdite. Je bois ses mots, j’avale sa barbarie. Je devrais la vomir. Je m’en délecte. Dès la première phrase, une chaleur diffuse embrase mon ventre. Ma chatte suinte et se contracte. Je meurs d’envie de le sentir en moi. Il me hante. Personne ne m’a jamais dit ou écrit des mots pareils. Ses phrases sont si percutantes. La vulgarité, la facilité, j’y suis malheureusement habituée. Mais ça... le jeu n’est donc pas terminé. Néanmoins, il est hors de question que je lui réponde. Je ne lui ferai pas ...