1. Trois mois de vacances


    Datte: 16/01/2018, Catégories: fh, hplusag, voyage, amour,

    ... réveille, apaisée sinon tranquillisée, elle retourne à sa mise en valeur de la salle de bain. Il pleut comme vache qui pisse, mais l’orage s’est éloigné. Nous vaquons à nos occupations jusqu’à la tombée de la nuit. Toilette rapide à l’eau froide (on s’y fait). Dîner avec les restes de midi et un vague bouillon à base de carottes sauvages. Le repas est silencieux, Mai Line semble mal à l’aise après ses confidences. Ensuite, comme il n’y a rien d’intéressant à la télé, que nous sommes bien crevés, nous allons nous coucher. Alors que je regagne ma couche habituelle, elle me demande, timide, hésitante si je peux dormir dans le lit qui jouxte le sien. Comment refuser ? Avant de s’endormir, elle a ses derniers mots : — N’empêche que si ce connard n’avait pas essayé de me sauter, je serais probablement morte à l’heure qu’il est. Réveil brutal ! Une énorme explosion. À peine le temps de réaliser que l’orage reprend de plus belle, un corps se glisse sous ma couverture. — Serre-moi fort ! Très fort ! Grelottante, terrifiée, Mai Line se plaque contre moi, se dissimule en moi en position fœtale. Elle a posé la tête contre ma poitrine. De nouveau, je l’enveloppe de mes bras protecteurs. Je n’essaie pas de la raisonner. Je lui chantonne« Petit garçon » en la berçant doucement, tout en lui caressant les cheveux. Recette efficace. Elle se détend rapidement. Son corps se relâche malgré la multiplication des coups de tonnerre. On se croirait pris sous un bombardement. À chaque nouvelle ...
    ... déflagration, elle sursaute, mais sans plus. Et cet orage dure. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, sa panique passée, mes sens réagissent à ce corps souple collé au mien. Inconsciemment, elle a glissé sa jambe gauche entre les miennes. Dans cette position, sa cuisse comprime mon sexe, provoquant une réaction prévisible. De surcroît, SON sexe appuie contre MA cuisse. Je me sens mal. Mes désirs de mâle alors qu’elle ne cherche que réconfort. J’ai honte de ma bite roide, de mon envie de la baiser. Elle s’endort. L’orage dont l’intensité baisse imperceptiblement ne la fait plus sursauter. Elle me fait confiance. Je ne peux décemment pas profiter de sa faiblesse. Dur ! J’essaie de penser à la précarité de notre situation, à l’hiver qui approche, mais rien n’y fait. Invariablement, sa toison frottant ma peau me ramène à mes pulsions. Heureusement, la perturbation s’éloigne. En douceur, je la repousse. Pas de réaction. Sommeil paisible. Je me lève, la queue dressée. Il faut que… Je sors. Presque à l’abri sous l’auvent, je baisse ma petite culotte et face, à la nuit, à l’océan, j’empoigne Popaul et je le branle énergiquement. Première depuis notre arrivée sur l’île. Mon excitation est telle qu’il suffit de quelques va-et-vient pour que je crache ma semence en longs traits blanchâtres qui zèbrent la nuit. Au moment où j’émerge de ma jouissance, j’entends un bruit. Je me retourne. Mai Line est sur le pas de la porte. — Y’a longtemps que tu… vous êtes là ?— Assez pour apprécier la ...
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