1. Premières rencontres (1)


    Datte: 21/01/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    Dans le sex-shop. Premières rencontres C’est le printemps, il fait nuit, le centre-ville est un peu déserté. Anne et moi sortons d’une séance de cinéma. Dans la rue sombre, toutes les boutiques sont fermées. Au milieu de grandes vitrines occultées, une porte, plutôt discrète indique l’entrée d’un sex-shop. Nous poussons la porte… Quand je me relis, je me demande : comment ai-je fait pour ne plus être ce jaloux maladif des premières années de ma vie amoureuse ? Comment en suis-je arrivé là ? Épicurien, Hédoniste, même jouisseur, j’avais été très malheureux, lors d’une de mes premières liaisons qui avait duré cinq ans. Je ne voulais plus vivre et faire vivre autour de moi, de telles souffrances ! Ne plus jamais ressentir toutes les affres de la jalousie. Chaque jour celle-ci empirait, jusqu’à devenir un sentiment extrême, insupportable, presque une torture, à la limite de la folie. Je me suis aperçu aussi, mais bien plus tard, que ce que j’éprouvais, je le reportais sur tout mon entourage. Je me suis donc juré de ne pas revivre ou faire subir ceci, à qui que ce soit. Allais-je passer le reste de ma vie à souffrir et à faire souffrir autour de moi ? Dix ans plus tard, j’étais quadragénaire. Je rencontrai Anne, une très jolie femme, petite, blonde, avec un charme fou. Elle était un peu plus jeune que moi. Ses yeux bleus, son visage et tout le reste bien entendu, m’avaient immédiatement séduit. Son humour m’avait conquis définitivement. Je voulais la garder mais éviter de me ...
    ... l’approprier, partager avec elle toutes nos aventures, comme deux individus libres dans tous les sens… Pour tous nos sens, partager entre nous et pourquoi pas avec d’autres, hommes ou femmes. Je m’inventai, alors, une thérapie anti-jalousie, expérimentale, certes, mais un peu violente ! Appliquer une sorte de mithridatisation à mon cas : me confronter à ce poison, me l’administrer moi-même, par petites doses régulières. Peut-être arriverai-je à émousser un peu cette sensibilité exacerbée. Peut-être parviendrai-je, un jour, à m’affranchir de cette horreur de JALOUSIE maladive. Exorciser ce démon, mais aussi, éviter de me contenter de virtuel. Avancer vers de vraies expériences physiques, atteindre de vraies émotions, mais qui ne soient plus que positives. Avant de me connaître à la suite de son divorce, Anne, fréquentait beaucoup les boîtes de nuit. Elle y avait fait de nombreuses conquêtes. Beaucoup d’hommes la draguaient, sur son lieu de travail ou même dans la rue. Beaucoup la sollicitaient et lui proposaient souvent des rencontres plus intimes. Elle était surtout excitée par la "drague" et les manifestations de désir de ses rencontres. Toutefois elle acceptait d’aller jusqu’au bout pour satisfaire ses partenaires au maximum. Elle était détachée de toute recherche de sentiment. Elle ne voulait pas de liaisons régulières, ni être considérée comme une allumeuse. Nous devenions de plus en plus amoureux. Nous dérogions au fur et à mesure à nos règles personnelles. Nous nous ...
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