1. Don Booth et l'immeuble maudit


    Datte: 22/01/2018, Catégories: h, fh, grp, extracon, cocus, voisins, grossexe, grosseins, bizarre, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, jouet, Partouze / Groupe attache, yeuxbandés, humour, policier,

    ... affreux et mon estomac se retournait dans tous les sens comme un gymnaste sur un cheval d’arçon pendant une finale de Jeux olympiques. Mais, professionnel jusqu’au bout, je n’en montrais rien et sirotais un verre d’un alcool inidentifiable que m’avait donné madame Robinson. Était-ce un poison ? Un narcotique puissant ? Un terrible aphrodisiaque ? Dans tous les cas mon palais était entraîné à reconnaître 398 alcools différents dès la première gorgée, et je ne reconnaissais pas celui-là, bizarre et vaguement inquiétant… M’étant affublé d’un sourire aussi commercial que ravageur, je faisais semblant de me plaire follement au milieu de cette bande de dingues. En effet, l’espace d’un instant je me demandai où j’étais tombé en acceptant cette affaire. Karen papillonnait d’une personne à l’autre en souriant bêtement, et je ne manquai pas de remarquer les regards intéressés que jetait le dénommé Dooling sur les longues jambes nues de la belle. Parlons-en de ce Dooling : grand, brun, le teint mat, le regard noir pénétrant, baraqué comme un catcheur… c’était d’ailleurs sa profession, selon lui. C’était l’une des rares choses qu’il avait dite durant la soirée, ce qui le rendait forcément suspect à mes yeux. Il y avait aussi madame Kuck, la cinquantaine, habillée comme une Amish et sévère comme une maîtresse d’école, donc forcément suspecte aussi. Et que dire des Robinson ? Lui avec ses cheveux fous sur la tête, son air sournois et ses manières bourrues, et elle et son amabilité forcée… ...
    ... Eux aussi étaient suspects, obligatoirement ! Maxwell ? Il se prenait pour une sorte de « Papa Noël » au milieu de tout ce monde, et je trouvais cette façon de faire plutôt louche, et puis cette habitude qu’il avait de toujours regarder derrière lui, de toujours donner l’impression de ne pas avoir l’esprit tranquille… — Comme je le disais, monsieur Booth est représentant de commerce. Il vend des systèmes de sécurité, mais le marché n’était pas très intéressant là où il vivait avant, au fond de l’Indiana, alors il est venu s’installer avec sa jeune épouse ici, à Chicago. C’était le bobard que nous avions monté ensemble. L’Indiana, c’était lui qui venait de l’improviser. À croire qu’il voulait me faire passer pour un bouseux… Mais déjà il reprenait : — Je pense qu’il a fait un excellent choix en rejoignant notre petite communauté, c’est l’endroit idéal pour débuter une nouvelle vie.— Et même pour la continuer, intervint madame Kuck de sa voix pincée. Regardez-moi, je suis arrivée ici il y a trente-quatre ans pour démarrer la nouvelle vie dont parlait monsieur Maxwell, et je suis toujours là.— Oui, répliqua Maxwell, madame Kuck est la plus ancienne de mes chères pensionnaires. J’espère que vous serez à son image, monsieur Booth ! Fallait pas trop y compter… mais une autre voix intervenait dans la conversation : — Booth… j’ai bien connu un Booth autrefois. Theodore Booth. De votre famille ? C’était Trout, je l’avais oublié celui-là. Il pouvait avoir entre 32 et 67 ans, petit et ...
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