1. Don Booth et l'immeuble maudit


    Datte: 22/01/2018, Catégories: h, fh, grp, extracon, cocus, voisins, grossexe, grosseins, bizarre, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, jouet, Partouze / Groupe attache, yeuxbandés, humour, policier,

    ... sec, l’œil vif et une voix aigrelette qui brisait les tympans. — Non, je ne crois pas, répondis-je.— Ce brave Theodore… Un type bien. Je me souviens de ce jour funeste…— Un jour funeste ?— Oui, quand il est mort… C’était sous mes yeux.— Oh, j’en suis désolé.— Oui, intervint Karen, ça a dû être terrible. Comment cela s’est-il passé ?— Oh vous savez… en temps de guerre…— Ah, vous avez fait la guerre ? Le Viêt-Nam ? L’Irak ? L’Afghanistan ?— Oh non, j’y étais, mais ce n’est pas là que ce pauvre Theodore est passé de vie à trépas. C’était avant. Je le revois encore, juste à côté de moi, derrière la barricade… et d’un seul coup, paf ! Plus de Theodore, emporté par un boulet de canon !— Un boulet de canon ? ! Mais où était-ce ?— À Gettysburg !— Ça y est, monsieur Trout a encore abusé de l’alcool, intervint Robinson. Faut l’excuser, dès qu’il boit une goutte il devient fou. C’est en écoutant cette phrase que je mis également Trout parmi les suspects possibles. La fin de soirée avait été agitée. J’avais dû écouter pendant un long moment Trout me raconter comment il avait mené presque à lui tout seul la campagne de libération de l’Abyssinie dans les années 40 alors qu’il passait dans le coin après être allé construire un chemin de fer en Tanzanie et avoir découvert les sources du Nil. Pendant ce temps Karen supportait sans broncher les énormes mains de Dooling qui pétrissaient ses fesses sans ménagement toutes les deux secondes alors que madame Kuck et Maxwell ne cessaient de ...
    ... déblatérer sur les bonnes mœurs et la remarquable éducation des locataires de cet immeuble. Les Robinson s’étaient esquivés dans leur appartement, non sans que madame Robinson n’ait resservi tous les convives de son alcool bizarre qui montait à la tête. Et la nuit s’était installée sur la ville, étalant sa noirceur sur les bas quartiers. Je m’étais mis au lit devant la moue dégoûtée de Karen qui semblait visiblement mal à l’aise dans l’appartement d’une femme morte si récemment. Elle s’était installée sur le canapé, mais je l’entendais se retourner dans tous les sens en cherchant le sommeil, nous avions laissé la porte ouverte entre nous afin de mieux rester à l’affût. Moi, je veillais, attentif au moindre bruit. Malheureusement, ils étaient nombreux, les bruits, dans ce vieil immeuble délabré. C’était même digne d’un concert d’un groupe de punk-rock expérimental tant le boucan déchirait les oreilles. Entre la cavalcade des rats entre les murs, les craquements des plafonds, les canalisations qui grognaient, les cris inhumains du sommier dès que je remuais le moindre muscle… le vacarme semblait assourdissant. Pourtant, très vite, un bruit particulier s’imposa à moi : Crik… crik… crik… crik… Ce bruit, je l’avais déjà entendu à plusieurs reprises… Crik… crik… crik… crik… Oui, aucun doute, je le connaissais, et il évoquait quelque chose de précis en moi. Quelque chose d’agréable d’ailleurs… Mais je cherchais encore dans ma mémoire pour retrouver où j’avais bien pu l’entendre. Crik… crik… ...
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