Don Booth et l'immeuble maudit
Datte: 22/01/2018,
Catégories:
h,
fh,
grp,
extracon,
cocus,
voisins,
grossexe,
grosseins,
bizarre,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
fgode,
pénétratio,
double,
fdanus,
fsodo,
jouet,
Partouze / Groupe
attache,
yeuxbandés,
humour,
policier,
... pantalon, pris mon fidèle Colt avec moi, des fois que je tombe sur une nympho possédée, et entrebâillai la porte. Dans la cage d’escalier, les bruits étaient ténus, j’entendais à peine lecrik, mais pourtant il était bien là, obsédant, comme le rythme d’un 33 tours de disco-electro-house tournant au ralenti sur un vieux gramophone rouillé récupéré dans les surplus du service théâtral de l’armée colombienne. Je montai d’un étage, arrivant sur le palier du cinquième, et collai mon oreille contre le battant. Là, j’entendais distinctement lecrik,mais aussi d’autres bruits, des « ah », des « oh », bon sang ce Dooling était expressif ! Lorsqu’il besognait les femmes le sommier portait au loin, et lorsque l’on s’approchait on avait droit à plus de détails, et dans tous les cas mes oreilles saturaient. Ce cinquième étage n’était plus un appartement, mais un véritable lupanar dans lequel la moindre nuit se transformait en orgie sexuelle digne d’un film Marc Dorcel. Et pourtant, malgré les apparences, je réfléchissais ! Madame Robinson était la maîtresse du catcheur. La pourtant irréprochable madame Kuck l’était aussi. Qui était la troisième ? Forcément une personne venue de l’extérieur, à moins que Dooling soit en train de se taper une poupée gonflable, ce qui me paraissait franchement glauque pour un type qui vient de s’envoyer en l’air avec deux « vraies » femmes. Et qui dit « personne venue de l’extérieur » dit « suspecte potentielle », non ? Enfin, moi j’y croyais en tous cas. ...
... Lecrik cessa, j’entendis distinctement un profond râle de jouissance comme seuls les hommes peuvent en produire. Vu la rapidité du gaillard à enchaîner les partenaires, il ne valait mieux pas rester devant la porte. Je courus me planquer dans un renfoncement de l’escalier, un demi-étage plus haut, et attendit. De là où j’étais, je ne voyais pas très bien la porte et je maudis les architectes qui n’étaient pas fichus de penser au job des détectives lorsqu’ils concevaient leurs immeubles. Je me penchai un peu, juste un peu, priant pour que la personne qui allait en sortir n’aurait pas la mauvaise idée de regarder vers le haut en partant. La porte de l’appartement de Dooling s’ouvrit enfin dans un grincement. J’entendais la voix profonde du catcheur qui disait « bonne soirée ma puce » et je vis une silhouette à la chevelure blonde et bouclée se profiler dans le clair-obscur du palier. — J’ai pas le droit à un baiser ? dit la silhouette, me faisant tressaillir… Cette voix… — Si, bien sûr, répondit Dooling en joignant le geste à la parole. Et là, la lumière de la veilleuse du palier tomba sur la silhouette… la troisième maîtresse de Dooling : Robinson ! Monsieur Robinson ! Il n’était pas si cocu que ça finalement… Mais il était déjà parti dans l’escalier afin de rejoindre son appartement et sa femme. Qui allait suivre ? Trout ? Maxwell en personne ? Mais alors je m’aperçus d’une chose : la porte ne s’était pas refermée… Au contraire, elle restait grande ouverte, pour une bonne et ...