1. Si par des nuits diverses, un fourrageur


    Datte: 22/01/2018, Catégories: h, fh, hagé, fagée, jeunes, couple, Collègues / Travail plage, train, bateau, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation massage, Oral pénétratio, fsodo, exercice, tutu, lettre, mélo, nostalgie, portrait,

    ... retrouverai jamais ? Mon esprit tourne à toute vitesse. Sa main si douce, ses deux belles pommes, sa nuque. Subitement j’oblique ostensiblement. Je m’extrais du fleuve de post-mystiques et j’effectue une boucle pour revenir m’adosser à un contrefort de l’église. Cet épais mur casse le son et je me retrouve seul tout à coup, dans le silence. Quelques oiseaux piaillent. Qu’ai-je fait ? Qu’espère-je ? M’a-t-elle simplement vu ? Je n’ose pas regarder par-delà le contrefort. Puis j’entends des pas, d’abord qui claquent un peu loin, comme si on courait. Puis plus proches mais plus doux. Des petits pas secs qui résonnent étrangement. Je ferme les yeux. Les pas sont tout proches. Je retiens mon souffle. Les chaussures se sont tues. Un toussotement maintenant. À un mètre de moi tout au plus. Un toussotement indubitablement féminin. Jeune. J’ouvre les yeux, doucement. Ma convoitise est là devant moi, dans toute son entièreté. Elle me regarde. * Sylvie n’en menait pas large. Et pourtant, elle n’aurait cédé sa place pour rien au monde. Malgré ses efforts pour se contenir, sa main tremblante fit tinter la fourchette contre l’assiette : — Oh pardon, je ne sais pas ce que j’ai !— De quelle couleur sont vos yeux ? demanda Philippe, y plongeant les siens. Philippe. Philippe ! Elle ne voulait pas tout à fait y croire et pourtant il était bien là. Ils mangeaient ensemble ! Tous les deux ! Sylvie était follement amoureuse de Philippe. Depuis des mois, des années. La vie au bureau n’était pas ...
    ... simple pour Sylvie. Des chefs omniprésents, houspilleurs. Malgré sa conscience professionnelle et sa bonne volonté, ça n’était jamais assez. Elle ne pouvait pas ne pas voir qu’elle ne répondait pas tout à fait à ce qu’on attendait d’elle. Elle a bien fini par mesurer qu’elle mettait une journée pleine à accomplir ce que ses collègues pliaient parfois en moins de deux heures. Elle ne se croyait pas sotte non, mais enfin tous ces trucs et ces machins tarabiscotés c’était impossible. Comme son supérieur : impossible ! Elle aurait craqué s’il n’y avait pas eu Philippe. Philippe ! Quel homme ! Quelle allure, quelle classe ! Les tempes grises, la voix profonde, les yeux gris aussi. Et puis costaud ! Pas très grand c’est vrai mais des beaux bras que Sylvie ne se lassait pas de regarder se plier, se gonfler. Parfois, l’espace d’une seconde, elle s’autorisait même à regarder ses fesses bien rondes ! Cela suffisait à la faire rougir et chaque fois, il lui fallait ensuite pour se redonner une contenance, arranger sa coiffure. Même si elle était seule. Toutes les femmes de l’étage en pinçaient pour Philippe. C’était certain. Et maintenant cette convoitise était là devant elle, de toute son élégance qui lui faisait face ! Que pour elle !Au restaurant pour de vrai, comme un repas d’amoureux ! pensa-t-elle, effrontée. Certes au restaurant d’entreprise mais et alors ? Elle se revoyait lui lancer l’invitation, jeudi dernier. « Et pourquoi pas moi ? Je suis encore bien faite, soignée. » Hormis sa ...
«1...345...15»