Tout ça pour un doigt d'honneur... (1)
Datte: 22/01/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Je sortais du boulot accompagné de mon collègue qui m’avait demandé aimablement si je pouvais le déposer chez lui. À bord de ma voiture j’avais pris la direction du centre-ville, le plus court pour y parvenir. Comme souvent la circulation était compacte. Arrivée à un feu rouge qui venait de passer au vert je dus jouer du klaxon pour avertir le conducteur distraie devant moi. Avant de démarrer, il me lança un doigt d’honneur. Une chose que j’étais loin d’avoir appréciée. Surtout que mon coup d’avertisseur avait été qu’amical. Pas de quoi faire d’esclandre. Rien ne valait de sa part un geste aussi obscène. Avec la ferme intention de recevoir de sa part des excuses je me lançais à sa poursuivre. Attendant une occasion pour l’intercepter. De temps en temps je le surpris en train de me regarder par intermédiaire du rétro intérieur. Ce qui me fit prendre un peu d’écart entre lui et moi. À bonne distance, et sans le savoir, il me guida jusqu’à ce qui devait être son domicile. Je fus surpris de voir descendre de derrière le volant un gamin. Et une femme d’un mètre soixante à forte corpulence. Une poitrine opulente, avec un fessier rebondi. — Oh, mais regarde ce qu’on a là ! lançais-je à mon collègue, c’est mignon ? Bonjour ! Alors comme ça tu veux me doigter. Mon ton se voulait jovial, amical. Tous deux se retournèrent. Surpris d’être abordée dans la rue. Sa chevelure mi-court teintée en brune corbeau de la femme accentuait la dureté de ses traits marqués de quelques rides fatalement ...
... apparues avec l‘âge. Sa bouche aux lèvres minces et étroites, au-dessous d’un regard noir. — Je suis là pour avoir l’explication du doigt d’honneur. Ma question resta sans réponse. — Nous allons entrer pour discuter si vous voulez bien. Je parlais fort et dégager une autorité naturelle à peine adoucie par un grand sourire. — Mais c’est chez moi fît la femme. Je ne vous permets pas… — Chut ! Nous avons à parler… sinon j’emmène en ballade ton mec… Une fois dans la cuisine, j’interpelais le jeune homme. — Dis donc, elle n’est pas polie, ta copine. Elle ne nous a même pas dit bonjour. Je parlais d’une voix joueuse, teinté d’agressivité. — C’n’est pas ma copine… c’est ma tante… — Alors tata, vous pourriez dire bonjour. Tenez, je me présente, moi c’est Alain, et mon copain, c’est bouboule. Le jeune homme moins fier que derrière son volant resta silencieux. Avec mon collègue nous nous consultèrent du regard, sourire aux lèvres. Certains de m’être compris. Confiants dans notre connivence. Cette bourgeoise avait besoin d’une bonne leçon. — Ils sont mignons tous les deux, tu ne trouves pas Bouboule. Ça fait combien de temps qu’elle est ta tante ? Cette jolie personne. Poursuivais-je. Personne ne répondait. Je sentais la femme anxieuse, mais aussi excitée à la fois. Le jeune homme attendait la suite avec curiosité. Une fois de plus avec Bouboule nous nous échangeâmes des regards équivoques, faisant que nous éclations de rire. — Bon passant aux choses sérieuses. Tu te doutes jeune homme ...