1. Le plus beau jour de ma vie (2)


    Datte: 24/01/2018, Catégories: Hétéro

    Le plus beau jour de ma vie - 2 Je suis réveillée par la douce odeur de café qui s’égoutte lentement dans la verseuse ; dehors, il fait à peine jour. Nous somme toujours au camping naturiste ; ce matin, nous devons faire des photos avec Jean-Mi. — Dépêchez-vous : nous allons faire les photos au lever du soleil, nous dit Jean-Mi. — Si tôt ? Je ne suis ni lavée ni coiffée ! dis-je. — Justement, elles n’en seront que plus belles ; tu verras, me répond-il. Nous avalons un café, et en route (en baskets pour aller plus vite, nous à dit Jean-Mi). OK ! On grimpe sur les rochers. Le ciel est rouge, le soleil est encore caché derrière les montagnes dressées vers le ciel ; le spectacle est juste grandiose ! Jean-Mi nous explique : — Je vais vous dire comment vous positionner ; il faut faire vite car cette luminosité ne va pas rester longtemps. — OK, c’est parti ! Il commande : — Mettez-vous en haut ; oui. « Clic » — Face à face. « Clic » — Plus près. « Clic » — Encore. « Clic » — Encore, encore ! « Clic-clac » — Bisous. « Clic-clac » Et ça continue : de profil, « la petite sirène » sur son rocher, « le penseur » et encore, et encore… La séance a duré un bon moment ; nous retournons à notre maisonnette. Maman, qui a aussi eu droit à sa séance de shooting photo, dit : — Les enfants ! Vous allez chercher du pain et des croissants pendant que je refais du café. Chocolat pour vous ? — Oui ! Nous partons au pas de course jusqu’à la petite épicerie attenante à l’accueil ; les produits et ...
    ... denrées de première nécessité y sont disponibles, et le boulanger du village d’à côté fournit le pain et les viennoiseries sur commande. Anne (la patronne du camping) est là. Habituellement souriante, elle a l’air contrarié. — Bonjour, Anne, ça va ? On vient prendre le pain. — Bonjour. Non ça ne va pas du tout ; c’est le bordel ! Le cuistot et l’employée sont malades, ou je ne sais quoi. Je n’ai plus personne, et Michel (son mari) est là-haut dans la montagne avec les bêtes. Je ne sais pas comment je vais y arriver. Il y a de quoi être en colère ! Illumination : la bonne aubaine, on va rester. Je lui demande : — Nous pouvons te donner un coup de main, si tu veux ? — Vous êtes gentils, mais vous partez aujourd’hui, et ils sont arrêtés pour quinze jours. Vous voyez le merdier dans lequel je suis ? — J’ai une idée, mais il faut que je demande à ma mère ; on revient. Nous retournons au galop rejoindre maman et Jean-Mi. L’occasion est trop belle. — Maman, Anne ne va pas bien ; ses employés sont malades et elle n’a personne. — Que veux-tu qu’on y fasse ? Nous partons aujourd’hui et il faut que l’on débute les travaux à la maison. — Maman, je pensais que Manu et moi aurions pu rester l’aider ; et pour les travaux, je ne sais pas si nous allons être bien utiles. — Bon, déjeunez ; je vais la voir. — Alice, je viens avec toi. Je vous ai mis le diaporama des photos que nous avons faites, reprend Jean-Mi. Ils partent main dans la main en direction de l’accueil. — Pourquoi tu fais cela ? me ...
«1234...7»