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Charmant voisinage (1)
Datte: 30/01/2018, Catégories: Erotique,
... vite sous les agaceries que je leur inflige. Et comme d’elles même, mes cuisses s’écartent sous le drap. La voix de Sylviane, pourtant lesbienne pure et dure, allant jusqu’à me murmurer d’imaginer une belle queue bien dure dans ma bouche pendant que je la dévorais elle. La jeune femme me détaillant ce que je devais faire de ce sexe d’homme pour m’exciter plus encore alors qu’elle n’en avait elle-même jamais approché un. Sylviane me racontant qu’avec moi elle accepterait de venir prendre dans sa bouche ce que je suçais en ce moment. Qu’ensembles nous nous partagerions le membre tendu et dur jusqu’à ce qu’il nous asperge bouches et visages de son plaisir trop longtemps contenu. Mes doigts me prennent alors que je ne suis pas encore prête et la douce brûlure me fait m’ouvrir plus encore. Très vite, un doux clapotis est le seul bruit de la nuit et il me faut me mordre doucement les lèvres pour ne pas crier. Les murs de ces vieux appartements étant de papiers mâchés. L’orgasme me bouscule et je me laisse aller à gémir un peu trop fort sans plus me soucier de dame Adèle qui dort juste ne dessous de moi. J’adore me faire jouir ainsi. Vite et sans désir précis. Comme si je m’excitais moi-même. Peut-être que c’est le cas par ailleurs… Je suis tirée du sommeil par un épouvantable fracas et il me faut un moment pour émerger. Bêtement assise dans mon lit et incapable de mettre de l’ordre dans mes pensées je me demande ce qui arrive. Bien sûr, la réalité me rattrape vite. Ce n’est pas ...
... un tremblement de terre et les bruits ne sont pas si forts… Certainement le parapluie de cette chère Adèle... Il est trois heures du matin. Je m’étais relevée pour boire un grand verre d’eau fraîche après m’être caressée et je m’aperçois que j’avais sombré dans le sommeil sans me embarrasser de mon léger peignoir. Peignoir largement ouvert et il me suffit de le rajuster contre mon corps et de renouer correctement la ceinture avant d’aller ouvrir ma porte . Et cela avant que cette chère Adèle ne me la démolisse. La pauvre dame a du faire un gros effort pour quitter son petit chez-soi. Je lis de la frayeur sur son visage fripé par l’âge. Et sans d’abord m’en inquiéter, écoutant Adèle qui s’emploie à me faire aller voir de quoi il retourne, je perçois nettement des bruits provenant de l’appartement opposé au mien. Des grincements assez forts pour être entendus du couloir. Le genre de grincements qui peuvent survenir lors de l’ouverture de portes de vieux meubles. Dans le cas présent, des portes que l’on ouvrirait très lentement. Et subitement, deux grands coups sourds me font presque sursauter. — Vous entendez ! Juliette ? — Oui Adèle j’ai entendu… Je vais aller de suite inspecter les lieux ! Rentrez chez vous et je viendrai … C’est promis Adèle ! Je vais aux nouvelles et... Oui, je viens vous voir ensuite ! Oui… Allez vite vous recoucher… Oui je prendrais un… Non du café ! Non je déteste le thé ! Pas de tisane non plus non ! Je supporte le café en pleine nuit Adèle… D’accord ! ...