1. Train de nuit d'Italie


    Datte: 03/02/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, inconnu, vacances, train, Oral pénétratio, fsodo, prememois, occasion,

    ... jours des sandwiches à la sardine. — C’est excellent pour la santé « me dit Marcella dans un éclat de rire. Le couple âgé nous expliqua bientôt qu’ils avaient quant à eux une petite exploitation viticole dans le Chianti et qu’ils allaient voir leur deuxième fils qui était fonctionnaire à Orvieto. Marcella descendait également à Orvieto pour rejoindre sa cousine, sa meilleure amie d’enfance mais qu’elle n’avait pas revue depuis Noël dernier. La conversation s’anima, avec la gaieté et les rires, la belle italienne se mit à y participer. À un moment Marcella lui demanda en Italien « como se chiama ». Elle répondit « Claudia » dans un sourire. Je connaissais désormais le prénom de mon fantasme. Elles parlèrent rapidement en italien. Il était question de ses « bambini », de son mari avec qui elle tenait une droguerie dans une petite ville à trente kilomètres de Florence. Elle s’arrêtait avant Rome dans une petite ville où habitait une vieille tante qui était en train de mourir. Elle n’avait pas l’habitude de voyager et elle était ravie de pouvoir s’échapper quelques jours à son magasin. J’imaginais ma madone des drogueries comme un beau papillon épinglé à la vie ennuyeuse des petites villes, une vie morne aux côtés d’un mari triste et ronchon. Je commençai à Parler de Paris, du Louvre, de la tour Eiffel, des Champs-Elysées, d’autres endroits que Marcella avait aimés. Elle traduisit et je sentis l’air captivé de ma voisine. Claudia dit qu’elle n’avait jamais voyagé en dehors de ...
    ... l’Italie et qu’elle rêvait de visiter un jour Paris. Nous étions partis depuis une heure et demi environ, l’ambiance était très chaleureuse, la grand-mère se leva pour sortir un panier de victuailles. Elle nous proposa d’abord des petits sandwiches au jambon que nous avons tous dévorés de bon appétit. Ensuite elle sortit des petites tartelettes à la crème et aux pignons de pins, « torta della nonna » annonça-t’elle. Elle m’en proposa et en tendit une à ma voisine qui la goûta avec délectation. Le grand-père voulut ensuite nous faire goûter son Chianti en distribuant les verres en plastique, impossible de refuser. Il ouvrit même une deuxième bouteille car il voulut aussi que l’on goûte également un cru une autre année qui pour lui était son meilleur. Avec l’alcool et la chaleur, il y eut encore quelques éclats de rire puis le compartiment s’assoupit dans une semi torpeur. Il faisait chaud et Claudia, qui était maintenant parfaitement détendue, enleva le foulard qui lui retenait les cheveux. La nuit était tombée, à quoi pouvait elle penser en regardant fixement la nuit par la fenêtre, parfois elle souriait énigmatiquement. Le visage tourné vers la vitre, elle ne prêtait plus attention à moi. Cela me laissait toutefois le loisir de la regarder. Les deux vieilles personnes en face de nous s’étaient endormies, Marcella somnolait. Une chaleur plombante s’était installée dans le wagon, le filet d’air qui passait par la fenêtre entrouverte animait la chevelure de Claudia. Je détaillai ...
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