1. Lettres d'une femme mariée - 8


    Datte: 04/02/2018, Catégories: Collègues / Travail nympho, collection, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, confession,

    ... était assez confus. Sans savoir précisément pourquoi, je lui en voulais encore. Mais je ne savais ce qui dominait : la succession des amours consommées dans un endroit que je nous croyais réservé, le fait même qu’il me trompe et qu’il semble trouver finalement naturel que j’accepte tout cela, le soupçon encore présent malgré tout de sa duplicité quand il prétendait que j’avais un statut « à part »… Mais d’un autre côté, il avait cherché ces derniers temps à être le plus sincère possible. Il ne m’avait jamais forcée à rien. Quant à sa duplicité, c’était sans doute ridicule d’avoir à la lui reprocher, il aurait plutôt fallu que j’accuse alors « sa multiplicité » ! Ce qui est certain, c’est que je ne me sentais plus en confiance, comme cela avait été le cas les premiers temps. Il dut le ressentir car, dès qu’il m’a vu, il m’a semblé inquiet. — Vous m’en voulez ? Il y a quelque chose que vous avez mal vécu ? Il faisait évidemment allusion à notre soirée à trois. Curieusement je n’y pensais déjà plus, j’avais d’autres images en tête qui troublaient, une fois de plus, la perception que j’avais de lui. Je n’ai rien répondu parce qu’en vérité, je ne savais quoi répondre. Je ne lui en voulais sans doute pas consciemment, mais je me sentais terriblement irritable et j’avais juste la certitude que c’était parce que je me trouvais là, avec lui. Il était apparemment sensible à ma contrariété. — Qu’est-ce que je peux faire pour vous faire plaisir ? Je ne croyais pas qu’il était capable ...
    ... de faire quoi que ce soit, et je pensais qu’il était grand temps de le quitter en dépit de ma frustration. Je me suis dirigée vers la porte, non par l’envie de le blesser, mais parce que c’était la seule chose que je me sentais capable de faire, au-delà de tout désir. C’est moi désormais qui me laissais envahir par une tristesse que je n’avais su prévenir. J’étais en colère et désespérée. Je n’avais qu’une certitude, celle de l’impossibilité de vivre un amour passionné et durable et je craignais qu’il ne fasse rien pour me retenir et m’arracher à ma solitude. À l’instant où je touchai la poignée de la porte, je me sentis violemment tirée en arrière, et déséquilibrée. Je me trouvai en un instant projetée sur le dos sur le tapis. J’étais comme sonnée, sous l’effet de la surprise. J’ai eu l’impression de me réveiller d’un long engourdissement, avec cette chaleur qui se diffusait dans mon ventre. J’étais emportée par une excitation incontrôlable. Il avait posé ses lèvres sur mes lèvres intimes et il s’appliquait à me les sucer avec la même avidité que celle qu’il avait déjà mise par le passé pour solliciter mes mamelons… La différence était bien sûr dans l’intensité de l’exaltation de mes sens. Il avait comme kidnappé mon corps qui était soumis à son emprise, sans que ma raison n’ait pu réagir. Il m’avait possédée par surprise dans ce qui avait ressemblé, dans mon état de semi-conscience, à un viol. Mais une fois encore, je n’avais aucun désir de me dérober à son étreinte. J’ai ...
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