1. Une nouvelle voisine (1)


    Datte: 04/02/2018, Catégories: Lesbienne

    ... vagin comme une forcenée, murmurant des " Va- Sandrine encore, encore " enfiévrés. Je me réveillais au matin, hagarde, les traits défaits, ignorant le compte des orgasmes que je m’étais donnés ; résolue à reprendre mon destin en main, à ne plus être passive. Vœu pieux puisqu’à peine le départ pris, Sandrine se pencha un peu vers moi et posa carrément sa main sur mon pubis. Ses yeux dans les miens, me mettant au défi de dire quoi que ce soit. Le reste du trajet se fit dans un silence assourdissant, je sentais des vagues de chaleur pulser de sa main, mon corps brûlait mais ce ne fut pas le pire... Non, le pire fut que quand elle sortit de la voiture et me fit : - Moi aussi je suis trempée... Avant de tranquillement repartir vers ses cours. Est-ce nécessaire de préciser que je fus totalement improductive au travail ! Le soir, garée sur notre lieu de rendez-vous taxi, j’attendais, tendue, nerveuse, tremblante, me sentant comme une ado attendant son premier flirt. Je me morigénais : - Karine, tu as bientôt trente ans, une vie d’adulte, ressaisis-toi, parle-lui. C’est une gamine ! J’en fus à nouveau totalement incapable, un vrai lapin prit dans la lumière des phares, fonctionnant en mode purement automatique. Et encore une fois la scène se répéta, elle posa main sur mon entrecuisse, parlant d’histoire romaine tout en tapotant quasi imperceptiblement sur mon jean. Je dis quasi, car je ne sentais que cela, amplifié de multiples fois. La dichotomie entre son geste et notre discussion ...
    ... était voulue et l’impossibilité d’enlever mes mains du volant en raison de la densité de circulation me faisait me sentir à sa merci. Quand elle sortit de la voiture, elle me regarda, passa son index sur mes lèvres tremblotantes et lâcha : - Mets une jupe demain. Je restais pantoise dans la voiture. Une fois, seule dans mon appartement, enfin, osons le dire, une fois un peu calmée sexuellement, je réussis à réfléchir. Oui j’étais totalement sous son charme, oui j’étais accro, oui je me sentais vraiment moi en ayant des sentiments, du désir pour une femme. C’était comme si en acceptant je me sentais moi-même. Je savais que j’avais toujours été différente et, sans réussir, sans oser mettre un nom sur cela, je m’étais bridée durant tant d’années, enfouissant sous une volonté de fer ces regards vers des corps de même sexe, ces pensées qu’on m’avait inculquées comme impures. Quelles idioties. On est ce qu’on est et se nier soi-même, se refuser le bonheur était si triste et si difficile. Moi qui par pure volonté m’étais dissociée de ma véritable personnalité je n’arrivais pas à réagir. Je n’allais pas me laisser mener par le bout du nez, je ne mettrais pas de jupe na ! En montant dans ma voiture le lendemain matin, celle-ci remonta largement sur mes cuisses, exposant la dentelle de mes dim-ups... En voyant ses yeux fixés sur mes cuisses, comme un hypnotisé devant un gourou, j’osais ; oui, j’osais enfin et je profitais d’un arrêt au feu rouge pour poser ma main sur sa cuisse. Et en ...
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