1. Une nouvelle voisine (1)


    Datte: 04/02/2018, Catégories: Lesbienne

    ... fus récompensée par un petit gémissement qui en disait long sur l’état de ma passagère. Ce petit soupir fut comme un signal pour moi. J’étais donc capable moi aussi de lui donner des sensations, de la faire se tendre, de la rendre pleine d’envie. Je tapotais doucement le haut de sa cuisse du bout de l’index puis traçais des petits cercles sur le haut de celle-ci. Arrivées à notre but, encouragée par ses gémissements toujours plus rapprochés et plus forts, je mis ma main juste au-dessus de son entrejambe et, la regardant dans les yeux, tapotais rapidement de mon index l’endroit stratégique... Son souffle se fit rauque, sa poitrine menue se soulevait de plus en plus rapidement et ses yeux se fixèrent dans les miens, devenant plus brillants, plus sombres chaque seconde. Quand je la sentis basculer, je stoppais d’un coup et lui dis d’un ton rauque. — Allez à ce soir ! D’accord la laisser au bord de l’explosion était une petite vengeance mais elle m’avait tant échauffée ces derniers jours et puis... Je savais que cela allait se payer plus tard... Déjà je passais une journée interminable, perdue dans des pensées toujours plus érotiques, tentant de me concentrer sur des romans ou plutôt des biographies déguisées de vie sans saveurs, sans reliefs, une journée insipide quoi. Ou plutôt une journée de travail insipide car, une fois celle-ci finie... Le trajet retour s’effectua sans un mot, dans une atmosphère oppressante, moite, lourde de tension, mais une tension comme celle qui ...
    ... précède les plus grands orages, les plus grandes tempêtes. Mon corps me criait son désir, j’avais l’impression que mes pointes de seins allaient transpercer mon t-shirt et un regard prétexte dans le rétroviseur, me permit de voir que Sandrine était dans le même état que moi. Une fois arrivées, elle me suivit sans rien dire dans mon logis et je refermais la porte derrière elle. A ce moment, comme on dit dans les romans, l’air crépitait d’électricité entre nous et quand on se jeta l’une sur l’autre ce fut effectivement l’explosion. Une liane se colla à moi, liane que je repoussais contre le mur avec force pour la maintenir, coinçant ma cuisse entre ses jambes, pendant que ses mains tiraient mes fesses vers elle, comme si nous voulions nous fondre l’une en l’autre, nous embrassant à perdre haleine, sauvagement, comme un baiser de fin du monde, avant que tout ne s’embrase. Nos mains virevoltaient sur le corps de l’autre, pétrissant, caressant, empoignant, tant la passion nous animait. Un ballet endiablé s’était engagé entre nos langues, nos lèvres pressées l’une contre l’autre, nos corps en fusion si serrés qu’aucun atome ne pouvait passer entre nous. Bruits sourds, primaux, halètements, instants sauvages ou enfin, on se laisse aller à être vraiment soi-même et où ne comptent plus que les sentiments les plus forts. Je sentis à peine qu’elle déchirait mon tanga, trop occupée à arracher sa chemise pour atteindre sa poitrine. Oh ! Nul soutien-gorge pour bloquer mes caresses sur ses petits ...
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