Entretiens Manuels
Datte: 18/06/2017,
Catégories:
fh,
fagée,
Collègues / Travail
laid(e)s,
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
fdanus,
Il était tard. Il faisait nuit depuis longtemps. Le bureau de Monique était le seul encore allumé, à l’étage. Elle ne restait pas souvent après vingt-et-une heures, mais sa fille dînait en ville ce soir et Monique en avait profité pour rattraper du travail en retard. Elle venait de finir et éteignait sa machine. Elle se leva pour mettre son manteau. Le vêtement à moitié enfilé, elle sursauta quand le directeur l’interpella par son prénom. Il pénétrait dans son bureau. Elle ne l’avait pas entendu venir, et dut prendre une seconde pour retrouver son calme. Il n’énonça rien d’autre. Que son prénom. Et il se tenait là, immobile, sa silhouette massive dans l’encadrement de la porte. Ses épaules. Ses cheveux. Ses mains. Sa voix posée, calme et profonde, portait sans qu’il ne force. Résolument éduquée, cette voix contrastait avec sa carrure de brute, mais sans la rendre plus rassurante. Il ne fit pas un pas. Il la regardait et elle ne bougeait pas. Les yeux du directeur parcoururent sa robe. De haut en bas. De bas en haut. Monique se demanda si elle devait continuer à enfiler son manteau ou l’enlever. Le directeur l’aida. — J’aimerais que vous restiez. La phrase glaça le sang de Monique en même temps qu’une bouffée de chaleur assaillait paradoxalement ses joues. Elle fut prise d’un léger vertige. Elle inspira profondément. Ses seins lui semblèrent lourds et les muscles de son ventre se relâchèrent. Elle voulut dire quelque chose, mais elle regarda l’homme et se trouva muette. ...
... Jamais elle n’avait croisé regard aussi inconvenant. Il la léchait des yeux. Une langue invisible palpait la toile tendue sur sa poitrine. Inspectant tout son corps, cette langue la mouillait dans le cou, anticipait les rondeurs à croquer des hanches et de ses cuisses. Fébrile autant qu’outrée, la femme en sentit même le lent fouet lui laper l’entrecuisse au travers du tissu. Le directeur effaçait sa robe du regard. La gorge de Monique se noua et la gouttelette glacée qui perlait sur sa nuque roula sur son échine jusqu’au creux de ses reins. En elle, quelque chose craquait. La chair de poule qui hérissait sa peau lui tendait les tétons à faire presque mal, mais son ventre trop mou semblait se liquéfier. En laissant lentement glisser les manches de son manteau, elle eut l’impression de se mettre entièrement nue. Elle n’osa pas soutenir le regard de directeur, quand elle fit cela. Elle regarda par terre. Le manteau abandonné tomba sur le sol. Elle avait besoin de sexe. D’un geste, le directeur lui indiqua le bureau. Le geste la choqua – elle n’était pas sûre d’avoir compris – mais il insista d’un mouvement de tête non équivoque. Abasourdie, hésitante, elle lui tourna le dos, mais elle regarda par-dessus son épaule encore une fois pour l’interroger du regard. Il hocha la tête en signe d’approbation. Monique prit alors appui des deux mains sur le bureau, sans plus chercher à voir l’homme derrière elle. Elle ferma les yeux, tête basse, et se cambra légèrement en pliant les genoux. Il ...