Les fantômes d'un passé lointin (2)
Datte: 09/02/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Elle me suivit sous les toits. Je pris le livre et cherchais comment se déroulait la pénitence. En fait, tout y était. Pendant un moment, je crus sentir la présence de cette femme près de moi. Était-ce elle qui habitait le corps de ma Martine ? Je n’en savais rien, mais le doute était bien là, lui. Près de Martine, je lui demandais de se confesser. En l’écoutant et lisant le livre, le paragraphe de la confession, Martine me récitait les mêmes fautes que cette femme disait avoir commises. Une lueur vint du fond de cet étage, juste à la verticale de la petite porte d’entrée, devant nous. Martine s’y dirigea, je la suivais. Elle se colla contre une poutre bien droite. Écarta ses bras qu’elle posa contre la poutre traversière. Elle était belle dans cette position, j’étais bien obligé de le reconnaitre. Je fis le tour de cette poutre. Il n’y avait rien, seulement ce bois de charpente. En revenant devant Martine, elle était solidement attachée par des cordes de chanvres apparues de je ne sais où. Elle était suspendue, bras et jambes écartées. Dans le livre, je cherchais une explication. Près de moi, un souffle passait, me jetant un froid glaciale dans tout mon corps. Le visage de Martine se déformait, comme si on la torturait sans que je ne puisse rien voir de plus que son corps. Elle ne portait aucune marque de supplice et pourtant, elle semblait réellement souffrir. En cherchant encore, je lus que c’était là l’un des nombreux supplices que subissait la femme qui avait écrit ce ...
... livre. Je posais ma main sur la poitrine de Martine. Son cœur battait la chamade. Je décidais de lui parler en latin, au risque de me tromper. — Que veux-tu femme ? — Souffrir de plaisir Maître. — Quoi encore ? — Prouver à mon amant que je suis digne d’être son humble servante. — Quel est ton vœu ? — Le fouet, les pinces, s’il le faut, sa marque au fer rouge. Enfin, je veux le servir quitte à en mourir. — As-tu encore quelque chose à ajouter. — Oui, Maître, dites à Maître Paul que je suis sa servante. Punissez-moi maintenant. — Tu sais que si tu blasphème, c’est l’enfer qui t’attend ? — Oui Maître. Le bucher après les épreuves de la question. — C’est ça. Prépare-toi à me subir pécheresse. Je me reculais, retirant ma main du corps possédé de Martine. Elle restait là, toujours suspendue à ses cordes qui la maintenaient écartelées. Devant elle, je posais nos sacs et mon sac de couchage pour terminer ce livre le plus vite possible. J’avais des bougies avec mon barda. J’en sortais une et l’allumais pour économiser la pile de ma lampe de poche. Plus je lisais, plus la femme du livre détaillait ses supplices. Elle décrivait aussi tous ces violes qu’elle subissait par devant comme par derrière. Pour elle, ce n’était là que du plaisir d’être prise de partout et par tous les moines de cette congrégation. Pourtant, un seul moine avait ses faveurs, elle écrit se sentir prête au sacrifice suprême s’il devait le li imposer. Dans son récit, elle demeurait toujours enchainée à une lourde ...