Les fantômes d'un passé lointin (2)
Datte: 09/02/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... pénitente. Nous nous sommes aimées le reste de cette divine nuit. Je regardais Martine de temps à autre. Je vis les traces de ses orgasmes sur son visage, son corps. En cherchant de quoi manger dans mon sac, je ne vis pas qu’elle changeait de position. En la regardant, elle avait sa poitrine écartelée par des cordes que je ne voyais pas, ses seins semblaient pincés sans qu’elle ne porte la moindre pince. À ses pieds écartelés, je pouvais voir les cordes tendues vers le bas, comme si des poids bien lourds tiraient son corps vers les flammes de l’enfer. Elle ressemblait en tout point à cette femme au supplice dans ce livre. Son corps était pris de convulsions, comme si on la fouettait avec violence. Je tournais autour de Martine. Je la fessais de mes mains, elle poussa un long brame grave, tel un cerf. Je continuais à pincer, à tourmenter ce corps distendu, étirer à le limite de la rupture. Cela dura toute la nuit, Martine jouissait chaque fois que je la tourmentais ou qu’une main invisible la fustigeait. Au matin, elle me tomba dans les bras, sans connaissance. Je l’habillais comme je pus pour la glisser dans mon sac de couchage tendrement. je regardais, il n’y avait aucune trace de la moindre corde ou chaine près des poutres. Je la veillais sur martine tout en lisant ce récit qui me semblait sans fin. En effet, plus je découvrais de chose sur cette femme, plus le livre semblait s’épaissir. Quand Martine ouvrit ses yeux, elle me demandait ce qui s’était passé. J’eux beau lui ...
... faire le récit détaillé de la nuit, elle ne semblait pas me croire. Je me mettais volontiers à sa place. Sur son corps, je lui demandais de regarder ses poignets. Ils portaient encore la marque des cordes, tout comme ses chevilles. Sur ses seins, Martine découvrit la cire que j’avais renversée sur eux. Elle me regardait, stupéfaite. — Tu m’as torturée ? — Oui, un peu, mais rien à voir avec ce qu’il y a d’écrit dans ce livre. Pourtant, tu as joui je ne sais combien de fois avant que tu me tombe dans les bras à l’aube. je ne comprends rien, c’est comme si cette femme était en toi et voulait revivre ses sévices, ses plaisirs aussi. — C’est impossible ! — Pourtant, c’est bien ce que j’ai vu. Regardes tes mains, tes pieds, les marques de cordes et pourtant, elles se ressemblent pas à celles que laisseraient les deux nôtres. Et là, sur ces poutres où tu étais attachée, rien, pas l’ombre d’une corde. — Bon, on fout le camp, je ne sais pas comment, mais je ne reste pas une minute de plus ici. Pardon ? — Quoi, j’ai rien dit ! — Non, alors pourquoi tu m’ordonne de rester ? — Mais je te dis que je ne t’ai rien dit. — Pardon, oui Madame, bien Madame. — Hé, à qui tu parles ? — À cette voix dans ma tête. Elle nous ordonne de rester. Elle me demande encore de bien regarder dans nos sacs. Elle y aurait mis de quoi tenir plusieurs jours. — Ben merde, ils sont plein de bouffe ! AIE — Quoi encore ! Tu veux vraiment quitter cette maison ? — Je n’en sais rien. On va voir. Et pourquoi tu cries. — ...