1. La Muse (14)


    Datte: 10/02/2018, Catégories: Hétéro

    ... ça. Vous prenez quelque chose à boire ? J’ai mon salaire à assumer, moi ! Le lendemain midi au salon, à midi pile, Caro poussait la porte du salon. Je m’étais planquée en observation derrière un rideau, ainsi je pouvais tout voir et tout entendre. Cécile accueillit notre proie: — Bonjour, Caro. — Bonjour, euh… Céline ? — Non, Cécile. Céline, c’est ma collègue. Bien, installez-vous là pour votre manucure. — Hum, ça fait un peu… genre… DoubleC. Euh, pardon, c’est nul : c’est tout moi, ça, gaffeuse. — Mais non ; au contraire, c’est rigolo. Caro s’installa et Cécile, en bonne commerciale, commença les soins en faisant parler sa cliente sur ses goûts ; avec une habileté déconcertante, elle était en train de faire déballer à Caro sa vie privée. Ça donnait ça : — Caro, on se dit « tu », c’est mieux. oamosskl — Pas de souci pour moi, OK. — C’est ton petit copain qui va être ravi ! Enfin, si tu en as un. — Oui, oui, j’en ai un, mais… il est jaloux, et quand il va voir le vernis, il va me faire une scène. — Eh bien dis donc… Si je te fais un bon-cadeau tamponné, ça va aller ? Et il s’appelle comment, ce jaloux ? — Merci pour le bon ; il s’appelle Rémi, voilà. J’entendais tout, et ce qu’elle disait correspondait bien au Rémi que j’ai connu. Cécile enchaîna : — Tu as l’air stressé. Si tu veux, j’ai une cliente qui a annulé un massage relaxant ; ça te dit ? Cela va te faire du bien ; ne t’inquiète pas, il est payé. — Je veux bien ; c’est possible ? — Attends, j’appelle Céline. Céline ! ...
    ... hurla Cécile. — J’arrive ! répondis-je. Pour notre plan, j’avais pris le prénom de Céline pour éviter les soupçons. Je fis mon entrée. Cette Caro m’était totalement inconnue. — Oui, que veux-tu ? — Tu pourrais lui faire le massage que madame Durand avait réservé ? Elle l’a annulé. — Pas de problème. Tu la fais se préparer et tu me l’amènes, salle du fond. Je lui fais le même ? Normalement, celui-ci se fait entièrement nue ; cela ne vous pose pas de problème, Mademoiselle ? — Toute nue ? Euh… c’est d’accord. — Alors on y va. Pendant qu’elles se préparaient, j’avais enfilé une blouse sans rien dessous ; elles firent leur entrée dans la salle de massage et je pus découvrir le corps de ma rivale qui était semblable au mien ; la seule différence, elle n’était pas blonde. Je la fis s’allonger sur la table et entamai un doux massage. J’étais en train de donner du plaisir à cette espèce de salope ; la colère montait. D’un bond, je montai sur la table et m’installai à califourchon sur ses jambes ; elle sursauta : — Mais qu’est-ce que tu fais ? Je lui caressai les joues et mis mes mains autour de son cou. — Je vais te faire un body massage ou je t’étrangle, au choix. Tout en parlant, je serrais mes mains. D’une voix étranglée, elle me dit : — Tu es folle ! Tu me fais mal ! Mais pourquoi tu fais ça ? — Caro, je ne m’appelle pas Céline mais Jennifer. Ça te parle comme prénom ? — Oui… tu… tu es l’ex de Rémi ? Mais pourquoi tu veux me faire du mal ? Je n’ai rien fait, moi. — Tu n’as rien ...